dimanche 29 janvier 2017

Electrique : la Grande Escroquerie

Ce matin, à la lecture d'un article paru dans Réseau International, j'ai vu rouge, et je me suis fendu d'un grand "coup de gueule" dans les commentaires. Le voici.
Jean-Claude

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 Ah non, alors !

La Grande Escroquerie, c'est le nucléaire, dont le coût est annoncé comme artificiellement bas parce qu'il est peu tenu compte de l'indispensable maintenance, parce que les fournisseurs sont des pays pressurés par les colonialistes du CEA et d'EDF, comme le Niger (ce qui offre une grande dépendance à un blocus de ces productions par d'autres comme au hasard les USA), et parce que le coût incommensurable du nécessaire démantèlement des centrales, qui aurait déjà dû commencer pour les plus anciennes, n'est absolument pas pris en compte.

La grande escroquerie, c'est la destruction par Messieurs les Ingénieurs des Mines des prometteuses avancées en énergie photo-voltaïque où nous fûmes pionniers, et où les entreprises qui s'y sont lancées ont été coulées par les mêmes ingénieurs, qui ne voulaient pas de concurrence à leur cher nucléaire, leur joujou bien propret (vu, Tchernobyl, Fukushima ?).

La grande escroquerie, si c'est vraiment confirmé, ce sont la moitié des éoliennes qui ne sont pas branchées sur le réseau, sans doute parce que leur électricité est "moins propre" que celle de ces vulgaires bouilloires que sont les centrales nucléaires, aussi bien d'ailleurs que les centrales à charbon, à fuel ou à gaz...

La grande escroquerie, c'est une politique énergétique A-B-E-R-R-A-N-T-E qui veut depuis trente ans au moins chauffer les habitations avec le pire producteur de chaleur, le "grille-pain", qui chauffe surtout le plafond, afin d'y écouler une énergie nucléaire trop surabondante. Maintenant on pense tout de même depuis un certain temps à calorifuger maisons et appartements, parce qu'on s'aperçoit que cela revient cher pour rien. D'où la (applaudissez !) transition énergétique à laquelle il aurait fallu penser il y a quarante ans au moins, transition qui veut surtout cacher la surveillance de tous via les (hi hi hi) "compteurs intelligents" qui sont surtout, comme l'avoue Philippe Monloubou, président du directoire de ENEDIS, trente-cinq millions de CAPTEURS de notre façon de vivre rien que pour les collectes de données électriques (auxquelles il faudra ajouter 35 millions d'autres pour l'eau et 11 millions pour le gaz.

Incidemment, bravo pour la prétendue "économie d'énergie" : ces compteurs d'électricité consomment plus que les vieux mécaniques increvables, ils comptent votre électricité non en fonction de l'énergie utilisée, mais de l'énergie dispensée. Là intervient le fameux  cosinus Phi :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/linky-comprendre-le-Cosinus-phi-energie-active-et-energie-reactive.pdf
et avec les ampoules dites "basse consommation", vous payez le double pour un éclairage identique.

La Grande Escroquerie est donc partout. Mais pour les éoliennes, il aurait été tellement pertinent de les faire bien plus petites et plus nombreuses, pour éviter les pertes d'énergie le long des grands axes de distribution, et pour éviter qu'un piratage des systèmes de compteurs communicants ne transforme une attaque en UN ou deux points sensibles en Grande Panne généralisée. On se souvient de ce qui était arrivé les 26 à 28 décembre 1999 ? Avec le compteur manipulable à distance, cela peut être bien pire.

Grande escroquerie ! Oui, elle existe, mais pas là où des intérêts privés veulent qu'elle apparaisse.


1 commentaire:

  1. Je note sur le fil de commentaires de Réseau International, lien plus haut, qu'un ancien utilisateur d'éolienne individuelle a raconté ses déboires financiers et électriques : la plupart du temps l'éolienne ne tourne pas, puis soudain elle tourne trop vite au risque de mettre à mal l'onduleur-régulateur du courant.

    Sans doute le compromis est-il le meilleur : une association de plusieurs communes de préférence soumises à des vents différents, ce qui est le cas quand le terrain n'est pas plat. Le pot commun régularise en grande partie les sautes d'humeur d'Eole, et une ferme de batteries complète les blancs. Les nouvelles batteries sont beaucoup plus performantes maintenant.

    C'est d'ailleurs en partie le modèle de la distribution électrique en Allemagne, où les fournisseurs ne se comptent pas sur les doigts de la main, mais se comptent par centaines. Cela explique d'ailleurs qu'un compteur comme le Linky ne les intéresse pas, sauf pour les gros consommateurs industriels.

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