mardi 28 août 2018

La Grande Affaire : tous surveillés pour satisfaire une poignée de quasi-humains

Les Grands Méchants Industriels comme EDF se fichent bien que les encombrements monstres de radiations électromagnétiques s'empilent, s'empilent, de préférence pulsés pour être plus efficaces.

L'important bien entendu est la résultante, qui serait selon les travaux de scientifiques indépendants de 0,6 V/m au maximum (en France cela varie selon les fréquences de 41 à 61 V/m, de fait) . Il faut dire qu'en France, très liés avec les industriels, les "scientifiques" ne tiennent compte que de l'effet antenne, qui a tendance à faire chauffer le corps : c'est pourquoi au bout d'un moment l'oreille collée au portable n'est vraiment pas froide.



Mais pour les Grandes Entreprises Supranationales Ir-Rationnelles, qu'importe que certains en arrivent à GÉSIR, pour aboutir à leurs fins : le contrôle de tous !

Vous êtes surveillés, nous sommes presque tous surveillés :

—  par les téléphones mobiles bien sûr, qui vous écoutent, vous localisent avec précision, voire si cela en vaut la peine observent ce que vous voyez grâce à la camera intégrée.

—  par la camera qui se trouve dans votre ordinateur portable, et bien sûr par sa géolocalisation. Les "smartphones", après tout, sont devenus eux aussi de petits ordinateurs !

— par des dispositifs similaires situés dans vos voitures, du moins celles qui sont récentes et perfectionnées.

—  par votre moyen de paiement favori, la carte bancaire qui annonce « Vous avez fait un retrait de deux cents euros à 15 heures 28 au terminal du Crédit Cayman de la rue des Fauchés, puis un paiement de cent euros pour une cartouche de Gauloises Rousses chez le buraliste juste à côté.... »

— par le même moyen, vous avez fait le plein de Maxi Super Très Plombé en Prix dans votre grosse voiture (pas la petite, elle n'a pas assez de capacité de réservoir) car de toute façon ON sait très bien quelles voitures vous avez (carte grise, crédits...)
 
—  par la mini-console de votre fils, que vous avez emmené au parc, et qui y joue en ligne avec un pote resté chez lui.

—  par votre médecin et votre pharmacien, car bien sûr ON sait quelles ordonnances vous ont été délivrées, et par qui. Les Mutuelles sont là pour surveiller vos dépenses de santé, n'est-ce pas !

—  par votre carte d'abonnement aux transports publics, ON peut savoir quelles lignes vous avez empruntées, à quelle cadence, à quelle heure... cela peut même aider à savoir, si c'est régulier, où vous avez un emploi, pour le cas où vous en ayez un !

—  ce n'est pas tout ! Arrivent les CAPTEURS connectés surveillant ou remplaçant les compteurs classiques et indispensables d'eau, de gaz, d'électricité.

¤  Le Linky, devenu simple dispositif communicant (c'est moins voyant), trace imperturbablement votre courbe de charge électrique. Comme il SAIT quels appareils sont installés dans votre logement, leur type exact, la date de mise en service, il sait combien de fois vous faites la vaisselle, le lavage du linge, quelles sont vos habitudes de prise d'eau chaude ET de chauffage du logement. Si vous avez une télévision, par corrélation avec les différences infimes de consommation correspondant à chaque émission (luminosité, volume sonore), il peut même savoir quelle est la chaîne que quelqu'un est en train de regarder.

¤ Le Gazpar pourra de la même manière tracer sa courbe de charge pratiquement aussi précise, complétant le Linky pour le recherche de vos habitudes d'hygiène et de besoin de température chez vous.

¤ Le compteur d'eau, équipé du CAPTEUR correspondant, pourra aider à peaufiner les deux autres profils (oui, il relèvera votre courbe en continu lui aussi, « pour détecter les fuites », ben voyons !) Comme ceux qui sont en HLM avec eau chaude centralisée auront un autre compteur communicant pour ces données également,  eux non plus ne réchapperont pas à cette étroite surveillance.

Alors, heureux ? Les grands méchants loups sauront TOUT de vous, mieux que vous-mêmes, si en plus vous confiez ce qui peut vous paraître anodin à votre réseau social favori. Lui saura recouper les données venant par bribes de différents locuteurs à votre propos, traçant de vous un portrait haut en détails que vous ne soupçonnez même pas.

Il ne manque plus qu'une centralisation de TOUS ces fichiers, énormes, pour tout recouper. Pas de panique, c'est en route, mais comme c'est disparate il faudra hiérarchiser, imbriquer, pondérer toutes ces données.

Cela ne coûtera à l'échelle de la planète qu'une vingtaine de centrales électriques supplémentaires (pour le moment), et un gros réchauffement de notre environnement. Pas grave : les patrons de tous ces machins se sont déjà fait construire des palais loin de tout cela, en Patagonie ou en Australie par exemple.

ON PEUT DIRE NON ! (mais il faudra vraiment y mettre du sien)

jeudi 23 août 2018

La 5G, on en parle, qu'est-ce que c'est ?

Actuellement en France, les opérateurs de téléphonie mobile finissent d'installer la 4G, et déjà on parle de la 5G.

Pour comprendre ce qu'est la 5G, deux mots sur la 4G

La 4G, ce sont des fréquences (pour simplifier) 800 MHz pour les zones plutôt rurales (plus grande superficie couverte par chaque antenne, meilleure pénétration à travers les obstacles), et 2600 MHz pour les zones urbaines denses où le nombre de communications simultanées est bien plus élevé, mais où en revanche il faut plus d'antennes en raison d'une portée moindre. C'est du tout-numérique. S'y rattache maintenant la gamme 700 MHz libérée par l'arrêt d'un trafic analogique sur cette gamme.
Comme les fréquences de la 4G et de la TNT terrestre sont très proches, à certains endroits des interférences entre les deux réseaux obligent à poser des filtres afin de pallier aux désagréments posés par ces interférences. 

Les fréquences et les antennes de la 5G

La 5G selon nos informations (rien n'est encore normalisé) serait déployée sur des fréquences encore supérieures, soit probablement au départ, dans nos contrées, un faisceau de fréquences allant de 3400 MHz à 3800 MHz.  Comme on l'a noté pour la 4G, cela obligera à installer beaucoup plus d'antennes, en revanche le trafic pourrait se révéler sans mal bien plus intense : (auto)pilotage de voitures sans chauffeur (!) par exemple. Les ingénieurs voient loin : ils envisagent déjà de pousser ces fréquences jusqu'à 20 000 MHz, voire 30 000. Cela resterait de la 5G, car ces fréquences ont des avantages et des inconvénients bien spécifiques et assez semblables sur toute la gamme pourtant vaste.

Bien plus d'antennes ? Cela pourrait signifier au moins une antenne par abribus, et bien d'autres installées sur des lampadaires ou des bâtiments peu élevés. La densification en ondes par rapport à maintenant serait énorme.


Selon ce qu'on en sait, ces antennes pourraient être toutes petites, vu la taille des ondes utilisées. De la taille d'une allumette, souvent.

antenne Wifi 5 G pour iPhone


Les avantages de cette nouvelle technologie

Plus la fréquence porteuse est élevée, plus le nombre d'informations qu'elle peut véhiculer est fort. Les terminaux et téléphones mobiles utilisant ce système pourraient sans difficulté s'échanger des images, voire des vidéos très haute définition sans aucune difficulté (quoique la haute définition sur un écran de 10, voire 15 cm de diagonale puisse paraître tout-à-fait anecdotique).  Le pilotage d'un véhicule à distance ou en autonomie serait également possible, même si la plupart du temps un tel concept pourrait paraître superflu, stupide et à ranger dans l'arrière-cour du Concours Lépine. On peut aussi penser à de la télé-chirurgie, utile dans des cas d'urgence. Ou à une télé-conférence qui, pour des raisons techniques particulières, aurait besoin d'un tel canal. C'est dire que l'utilité réelle et quotidienne de ce nouveau concept ne saute vraiment pas aux yeux.

Les inconvénients engendrés nécessairement par la 5G

Déjà des personnes ont de grosses difficultés avec les ondes telles qu'elles sont déployées partout. C'est l'échange de signaux entre tous les téléphones portables.  C'est la Wifi octroyée largement dans les lieux publics, les bâtiments, les bars, même les TGV même si personne ne l'a demandé. Ce sont les instruments modernes comme le four à micro-ondes et ses fuites de fréquences bien plus importantes qu'on ne veut bien l'admettre. C'est la plaque à induction, surtout si le récipient déposé dessus est trop étroit. C'est le téléphone d'intérieur sans fil (DETC) dont la nuisance est importante. Ce sont certaines lampes, en particulier à intensité lumineuse réglable. C'est à l'extérieur, le Wimax, qui permet dans certaines zones compliquées de diffuser Internet comme une super-Wifi.

D'un seul coup la 5G va considérablement augmenter cet enchevêtrement de fréquences, dont certaines sont pulsées (les pires) : les échanges entre les différents "compteurs" (lisez CAPTEURS) d'énergie, et les récepteurs chargés de les traiter. La 5G, en raison du nombre d'antennes (des millions), sera partout, traquera tout le monde. De très nombreuses personnes, encore épargnées, vont basculer dans l'électro-hypersensibilité. 

Pour avoir discuté avec certaines de ces personnes passées "de l'autre côté", leur vie est devenue un enfer. La moindre excursion hors d'un logement qu'elles auront protégé le mieux possible sera une véritable souffrance, malgré les sortes de burkas conductrices à fils métalliques qui leur servent de cages de Faraday mobiles elles sont très mal à l'aise pour les plus atteintes.

Bien entendu les plus à plaindre seront les enfants : environnés dès leur plus jeune âge de ce contexte très particulier, le plus souvent avec des antennes au niveau de leur tête, ils développeront divers syndromes dont le cancer ne sera certainement pas le pire. 

Cependant "rassurons-nous" : les normes françaises, "garanties" mais surtout élaborées par les industriels mêmes qui en bénéficient, assurent à tous que tout va bien, "foi d'animal" comme aurait ajouté La Fontaine. Ces normes, ne prenant en compte que l'aspect thermique causé par l'effet antenne du corps, sont au moins cent fois trop laxistes pour être efficaces : ce sont les plus élevées d'Europe. L'extrême inverse se rencontre dans le canton d'Innsbruck, en Autriche : mille fois moins !

Dans l'immédiat

En tout cas, réjouissons-nous : dans une dizaine de villes françaises comme Toulouse, Nantes,  Saint Étienne, Grenoble, Lille, Lyon... un déploiement d'essai va commencer dès la rentrée de septembre 2018. Un bon laboratoire pour en cerner dans un contexte réel qualités et défauts, et tant pis pour ceux qui ne supporteront pas : un peu de paracétamol, et au revoir !

(il s'agit là d'une ébauche de dossier sur la question, à partir des données déjà disponibles ; il faut se souvenir que les normes ne sont pas encore précisément établies : quiconque aura des informations complémentaires sera le bienvenu)

JC

NB — Notre ami Patrice Goyaud nous ajoute ces précisions pas vraiment réjouissantes :


Au niveau mondial, le programme One Web prévoit, lui, 648 satellites émettant depuis des orbites à 1200 km. Ces satellites communiqueraient avec des antennes en point haut, celles-ci communicant avec des antennes plus locales et bien plus nombreuses. Cela veut dire qu'il n'y aura plus aucun moyen d'échapper à une pollution électromagnétique de grande ampleur, ni urbaine, ni rurale. Au vu de l'augmentation du nombre de personnes se déclarant Electro Hypersensibles, on voit ce que l'avenir nous réserve !
C'est aussi un outil de surveillance de masse (futur réseau de caméras de surveillance avec système de reconnaissance facial!

NNB — Nos amis de Théza (Pyrénées Orientales) et d'Artigues (Gironde) nous rappellent également une donnée importante : pour que les ondes de la 5G passent bien, pour que "tous puissent en profiter"  copieusement, en beaucoup d'endroits des arbres sont sacrifiés en série, voire en masse.  C'est dire jusqu'où va la malice humaine. Bientôt il ne restera plus que des humains, seuls...


Causer dans le désert, ça, on s'y entend !

vendredi 17 août 2018

QUI fera barrage à la vente des barrages ?

Actuellement presque 14% de la production électrique, en France, est assurée par les barrages hydro-électriques : la VRAIE électricité non-carbonée, indéfiniment renouvelable, sans déchet, souple, idéale, quoi !

Ces barrages, dont la France est si bien pourvue, ont actuellement un rôle absolument essentiel. Pourquoi ? Justement, parce que la plupart du temps ils ne sont pas à pleine charge, au contraire leurs turbines fonctionnent au ralenti.


barrage-voûte de Castillon

En hiver, quand généralement le niveau de l'eau est au plus haut, se produisent de grands pics de consommation à certaines heures, pour l'eau chaude et pour le chauffage des ménages, et aussi à peu près aux mêmes heures pour le pic de démarrage des machines dans les usines.  En un quart d'heure au maximum, les turbines peuvent recevoir bien plus d'eau, rétablissant l'équilibre. Pour comparer, les centrales thermiques (y compris les centrales nucléaires, qui après tout ne sont que des bouilloires géantes) prennent plusieurs heures pour augmenter leur production de façon significative. Quant aux éoliennes, elles ne peuvent donner que ce que le vent leur accorde, ce qui est très aléatoire.

Rappelons que l'énergie électrique ne se stocke guère. En-dehors des (chères, polluantes à la production, encombrantes) batteries d'accumulateurs, ne peuvent intervenir dans de rares cas que des couples de lacs (un en haut, un en bas dans les montagnes) : quand la consommation se raréfie, et que le prix du KWh est au plus bas, des pompes-turbines près du lac du bas MONTENT l'eau dans le barrage supérieur, alimentées par des moteurs électriques ; en revanche, en cas de pointe les vannes du lac supérieur s'ouvrent, les turbines du haut se mettent à tourner, entraînant des alternateurs pour un apport électrique complémentaire quasi instantané. C'est tout de même limité.


Voilà que Bruxelles (enfin, les lobbies qui pilotent cette aberration) fronce les sourcils, et exige que la France vende ces régulateurs non polluants à la concurrence. Régulateurs payés avec nos impôts, autrefois, bien entendu. Certes, c'est une perte de patrimoine.


Mais c'est bien plus. Quand une boîte comme... bof... tout-à-fait au hasard Solvay (je ne sais pas du tout s'il est intéressé, c'est juste un exemple) acquiert de tels monuments, c'est pour faire des sous-sous, donc pour les utiliser au maximum. Que va-t-il se passer ? Actuellement le centre de régulation national (ou un de ses centres régionaux) de RTE téléphone (là encore au hasard) au responsable du barrage de l'Aigle, en lui disant de « pousser les feux » à sa grande machine au ralenti. Hop, c'est parti pour un apport supplémentaire de tant de mégawatts.

barrage de l'Aigle

Quand Solvay ou un autre en aura pris les commandes, ce ne sera plus possible puisque le barrage sera presque toujours au maximum de sa capacité, il n'y aura absolument plus d'effet tampon. Il faudra trouver un moyen de réguler d'une autre façon. Cette autre façon, c'est la coupure d'électricité aux usagers plus ou moins volontaires d'un secteur. Oh, ce sera facile, il suffira de lancer un ordre à tels et tels concentrateurs, qui répercuteront à tels ou tels CAPTEURS via le CPL. Couic, plus de courant à la machine à laver, ou au four en train de cuire un soufflé... vous imaginez le tableau !

Les CAPTEURS nouvelle génération (apparemment on ne dit plus Linky, les communicants à pattes se sont mordus les doigts et ont rectifié le tir) sont bien là pour cette compensation, en plus de leur collecte permanente de données. On va bien rire.... euh...

Comment éviter de "parler politique" ? Il s'agit là de notre vie de demain (pas dans dix ans, bien plus tôt). Les CAPTEURS sont un élément essentiel d'une stratégie bien élaborée et à nombreuses facettes.

 Ceux qui refusent aujourd'hui de le voir, le regretteront un jour proche. Ils auront pourtant été prévenus, mais leurs oreilles auront été fermées à ces indications. Les Cassandre sont toujours mal vus.

Cet article est illustré grâce à Lucas Grandin et Malou C.,
élèves de la première S SVT 622 du lycée Jacques de Vaucanson à Tours.
Merci à eux.

dimanche 5 août 2018

Les compteurs (ou CAPTEURS) communicants dont l'eau !

Tous les CAPTEURS ont le même but (caché, mais évident) : recueillir le maximum de données sur tous les usagers du gaz, de l'électricité et de l'eau, ces trois sources essentielles de notre vie quotidienne. C'est pourquoi bien qu'ils s'en cachent, ceux qui mettent en place ces nouveaux appareils ont pour seul but (sous le couvert d'une prétendue "transition énergétique" aux sens multiples et souvent illusoires) de faire le plein de données sur chacun de nous. Cela complète agréablement (euh...) les autres données rassemblées par les GAFAM et autres, qui sont déjà colossales, mais encore incomplètes.

Qu'on ne s'y trompe pas : CHACUN, à un moment ou à un autre, peut se retrouver sous le microscope pour des raisons ou des prétextes auxquels on ne pense même pas. Ces données, qui pour le moment sont encore difficiles à réunir tant elles sont diverses, tracent de chacun un profil bien plus complet que ce qu'on connaît de soi-même. Cet aspect avait été évoqué au cours d'une réunion à Saint Herblain près de Nantes en 2017.

Les trois sources convergent vers ce mieux-connaître auquel aspirent "les Autorités", même si chacun tient à garder un voile pudique sur sa vie privée.

C'est pourquoi nous avions déjà esquissé
 —   les avantages et inconvénients du Linky
 —   les avantages et inconvénients du Gazpar

Voici aussi :
 —   les avantages et inconvénients des compteurs à eau


Afin de rendre compte du résultat, nous avons mis à jour un tableau établi voici déjà presque deux ans.


Les avantages et inconvénients des compteurs à eau

On sait mal ce qu'il en est des compteurs d'eau, pour différentes raisons.

— il y a plusieurs modèles différents, avec des caractéristiques qui peuvent varier car il n'y a pas de cahier des charges commun. On sait que l'émetteur, qui se clipe sur le compteur lui-même, comporte une pile lui aussi. Valable pour combien de temps ? On ne sait pas. Émettant sur quelle fréquence ? On parle de 868 MHz, mais sans confirmation.

— il y a autant de fournisseurs que de syndicats intercommunaux, et plusieurs prestataires (SAUR, VEOLIA, Lyonnaise des Eaux – les principales – ... une dizaine en tout) donc une jungle difficile à démêler

— des réémetteurs seraient installés sur les lampadaires par exemple (un émetteur pour deux lampadaires, à 2 ou 3 mètres du sol), donc des réémetteurs très nombreux sans doute parce que la fréquence est élevée. Eux, réémettraient à 2,4 GHz.

— la fréquence de ramassage des données risque d'être très élevée, presque en temps réel, « pour détecter tout de suite les fuites ». Cela permet surtout de créer une belle courbe de charge très intéressante pour les assureurs, les marchands de machines à laver, et autres. Avec le fait de ne plus devoir faire la tournée des compteurs pour les relevés, il y aura aussi ce facteur de profit. QUI a signé pour accepter de façon volontaire que ses données de vie personnelle soient ainsi collectées et utilisées ?

La pose a commencé, d'après ce que l'on sait, dès 2010. Dans la plus grande discrétion. Comme il s'agit le plus souvent d'un simple ajout au compteur existant, il n'y a pas interruption du flux d'eau. Il faut aller vérifier pour savoir si le petit machin avec sa courte antenne de 5 centimètres à peine a été mis en place.

Je pense en avoir dit ce que j'en sais ; ah si, les compteurs appartiennent aux communes ! Pour les CAPTEURS, il faudrait sans doute un procès pour le définir exactement, car il y a semble-t-il un trou juridique là-dessus.

A noter qu'il existe deux modèles différents, en plus de marques différentes : certains utilisateurs vont se retrouver avec DEUX compteurs communicants, celui pour l'eau froide, et celui pour l'eau chaude.  On n'échappe pas au « progrès »....

 Déjà, des personnes sont chassées de chez elles par les nouveaux CAPTEURS communicants placés sur les compteurs d'eau : elle ont pu se faire remettre l'ancien compteur d'eau (ou enlever le CAPTEUR ce qui revient au même), mais les émissions des émetteurs installés sur les compteurs voisins sont suffisantes pour leur rendre la vie insupportable. Oui, nous avons des noms, même si les personnes en question exigent de rester anonymes pour différentes raisons que nous connaissons.

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mercredi 1 août 2018

Après avantages et inconvénients du Linky, ceux du Gazpar !

GAZPAR, des questions "express"






Comment ça marche ?

1  —  un compteur classique mécanique crée des impulsions à chaque avancée du compteur (selon les mouvements des deux soufflets à l'intérieur)

 

2 — un capteur dans une enceinte vraiment hermétique (sinon zone ATEX 1) jaune transforme chaque impulsion en information, il y a donc un petit ordinateur basique dans cette enceinte nommée Gazpar. Ordinateur alimenté pendant 20 ans (!) par une pile au lithium. Celle-ci alimente aussi l'émetteur 169 MHz qui se déclenche (selon les dires officiels de GRDF) deux fois par jour pendant une seconde. On n'a pas pu encore contrôler cette fréquence d'émissions. 

Les déclarations d'un directeur régional de GRDF tendraient à faire penser que, comme pour le Linky, les échanges d'informations avec le concentrateur seraient très fréquents : pour vérifier que les interlocuteurs sont bien là, mais aussi pour abaisser le délai entre deux envois de données. Ce délai entre les relevés pourrait être horaire, bi-horaire, voire tous les quarts d'heures, ou plus rapproché encore. D'où une nouvelle "courbe de charge" bien vendable.

 

3 — Donc, en principe, à vérifier, deux fois par jour l'émetteur du Gazpar lance une émission de moins d'une seconde. Celle-ci est récupérée, si "tout va bien", par un concentrateur situé sur un lieu élevé à une distance jusqu'à 5 Km, ce qui implique une émission assez forte en puissance au départ en raison des inévitables interférences. La petite pile au lithium tiendra-t-elle vingt ans ?

 

4 — Plusieurs fois par jour (combien ?...) le concentrateur répercute sur les fréquences 900 MHz ou apparentées (pour mémoire ENEDIS utilise la gamme des 2,4 GHZ, soit 2400 MHz, et les magnétrons des fours à micro-ondes émettent en 2,45 GHz, avec davantage de puissance bien sûr) sa collecte vers le récepteur GRDF, situé... on ne sait pas où. Celui-ci peut à son tour donner des ordres aux concentrateurs, pour des mises à jour ou des changements dans le rythme des relevés.


Des avantages ? Des inconvénients ?

 

1— Pour GRDF,

 

— plus de relevés à pied, donc beaucoup de mises à pied (à vue de nez 2 à 3000, voire plus)

 

— possibilité de vendre des données, même si théoriquement « c'est interdit sans le consentement explicite des usagers » devenus simples clients.

 

— en revanche plus du tout de contrôle visuel des compteurs, ce qui peut être dangereux avec le temps.


2 — Pour l'usager (il le reste, parce que quoiqu'on pense, il s'agit là d'un essentiel service public dans son sujet même)

 

— avantage, plus besoin de rester une demi-journée pour ouvrir la porte au releveur de l'index

 

— inconvénient de cet avantage, des personnes se déplaçant peu perdent cette visite ; comme celle du facteur est maintenant payante...

 

— ces impulsions que le Gazpar envoie "deux fois par jour" sont multipliées par le nombre de Gazpar, qui peut être important dans un immeuble. Ce n'est pas très important, mais cela s'ajoute par des émissions pulsées à un brouillard électromagnétique de plus en plus prégnant. Encore la 5G n'est-elle encore pour le moment (août 2018) qu'à un stade expérimental, mais son déploiement commence sans doute dès la rentrée dans des villes pilotes comme Nantes, Toulouse, Lyon, Lille, Grenoble, St Étienne... (une dizaine environ au départ)

 

— la plupart des gens se contrefichent de pouvoir suivre (avec environ une semaine de décalage souvent) leur consommation sur Internet. En revanche, les données qui circulent et les concernent font dresser l'oreille même si elles paraissent moins importantes que celles que déploie la courbe de charge du Linky. Il est connu que la CNIL est bien impuissante, même si elle peut formuler des recommandations.

 

— des économies ? Il faudra payer le compteur, avec le temps. Un compteur remplaçant assez souvent un appareil en parfait état de marche (les anciens sont nettement plus "costauds"). Pour les économies elles-mêmes, elles seront la plupart du temps parfaitement négligeables à condition que ce nouvel appareil soit fiable. Et pour rappel, au plus tard au bout de vingt ans, sans doute dans un délai plus bref encore dans de nombreux cas, il faudra à nouveau changer l'appareil avec sa pile soudée.


Conclusion rapide : un nouveau compteur si nécessaire ; communicant, NON.

(quelques données ont été mises à jour, merci au collectif du Vallon) 

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