samedi 25 février 2017

LINKY : Madame Annie Lobé nous envoie une lettre TRÈS importante

(MERCI DE BIEN VOULOIR TRANSFÉRER CE MAIL A VOTRE CARNET D’ADRESSES)



Bonjour,

Tout d’abord, que ceux qui n'ont pas reçu de réponse aux mails qu'ils m'ont envoyés veuillent bien accepter mes excuses. Voici pourquoi je n'avais pas le temps de répondre :

Plusieurs recours en justice ont été déposés en janvier et février 2017, dans le prolongement de la signification par huissiers des Cahiers de doléances à 18 destinataires institutionnels, fin 2016 :

- Le premier, devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de l’arrêté du 4 janvier 2012 et de la décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013 ;
- puis à l’encontre des rapports de l’ANSES de décembre 2016 :

http://www.santepublique-editions.fr/objects/Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-25-janvier-2017-anonymise.pdf

http://www.santepublique-editions.fr/objects/Recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-anonymisee.pdf

http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf

En examinant attentivement les textes, nous avons en effet découvert que les compteurs Linky ne respectent pas l’arrêté du 4 janvier 2012, dont l’article 4 prévoit que les compteurs Linky de moins de 36 kVA mesurent l’énergie « active ». Or le Linky mesure l’énergie « apparente ».

De plus, cet arrêté a été pris en application de l’article 4 du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010, lequel a été abrogé le 30 décembre 2015.
Il n’est donc plus valide.

Sur la base de ces arguments, la première action vise à obtenir le retrait de l’intégralité des compteurs Linky déjà posés, ainsi que l’arrêt du déploiement et de la fabrication du Linky.

La décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013, rejetant la demande d’annulation de l’arrêté du 4 janvier 2012 formulée par Robin des Toits, Que Choisir, le SIPPEREC (syndicat d’électricité
d’Ile-de-France) et le SIEL (syndicat d’électricité d’Indre-et-Loire) se fonde sur un décret également abrogé, relatif à la compatibilité électromagnétique.

Elle encourt donc également l’annulation. C'est très important puisque ENEDIS s'est prévalu de cette décision devant les tribunaux administratifs face aux communes.

Quant au rapport de l’ANSES de décembre 2016 (que je vous recommande de lire dans son intégralité), l'action se fonde sur le fait qu'il ne prend en compte que quatre mesures de compteurs Linky chez l’habitant et mentionne qu’il n’existe « aucune étude » concernant les effets sanitaires dans les gammes de fréquences émises par les Linky. Dès lors, il ne peut pas valablement conclure à une faible probabilité de risques sanitaires.



Le recours vise à obtenir l’annulation de ce rapport et l’injonction à l’ANSES de procéder à des investigations sur les cas de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky.

Afin de nourrir le dossier judiciaire, nous invitons toutes les personnes ayant subi des effets délétères en lien avec la pose du Linky à nous adresser leurs éléments à charge, qui seront versés dans la procédure :

- document récapitulatif : « Je souhaite verser mon témoignage au dossier judiciaire Linky »
http://www.santepublique-editions.fr/objects/je-temoigne-contre-linky.pdf
- CERFA « attestation témoin » complété de façon manuscrite et signé ;
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Cerfa_11527-02_attestation_temoin.pdf
- photocopie recto verso de leur pièce d’identité ;
- afin d’attester de leur qualité de titulaire d’un contrat de fourniture d’électricité, la photocopie de deux factures d’électricité, l’une antérieure à la pose et l’autre, postérieure. Si
vous avez été contraint-e de quitter votre logement, une ancienne facture et une facture récente peuvent constituer des preuves, de par la diminution de la consommation.

Le premier dossier déposé devant le Conseil d’Etat avait été initialement enregistré par la 9ème chambre, puis a été transféré, le 20 février 2017, à la 1ère chambre.

Parallèlement à cette réaffectation de chambre, le ministère de l’Environnement, qui était le seul adversaire désigné par la 9ème chambre, a été « rejoint » par Enedis, ce qui est pour le moins étonnant, puisque la contestation porte sur un texte législatif et sur une décision du Conseil d’Etat.

Vous pourrez suivre l’évolution des procédures sur la page :
http://www.santepublique-editions.fr/Linky-procedures.html

Je tiens à remercier tout particulièrement les 1600 signataires des Cahiers de doléances, ainsi que les 82 personnes qui ont participé, en septembre 2016, au financement de leurs significations par huissiers à 18 responsables institutionnels, pilotées par l’étude GRIFFON-WARET grâce aux 2496 euros reçus. Tous les donateurs qui nous ont envoyé leur adresse mail ont reçu un inventaire détaillé des participations, anonymisé.

Les Cahiers de doléances et les actes de signification sont en ligne ici :
http://www.santepublique-editions.fr/cahiers-doleances-contre-linky-gazpar-et-compteurs-d-eau.html

Toute personne ayant subi un préjudice relevant de la qualification pénale, et souhaitant intenter une action à l’encontre de l’un de ces destinataires, peut nous faire la demande de la version complète des Cahiers de doléances incluant les signatures, afin de la verser dans sa procédure (par exemple, les familles des personnes qui se sont suicidées après la pose du Linky – deux cas connus à ce jour).

Dans la France entière, l’étape suivante sera d’intenter des procédures pour chaque compteur déjà posé. Nous avons déjà déposé un premier dossier dans ce sens.

Toutes les précisions utiles sur ces procédures seront données ce soir à 19h lors d'un dîner-débat organisé dans le 17ème arrondissement de Paris (voir à la fin de ce mail).






UNE ULTIME LETTRE A ENVOYER A FRANCOIS HOLLANDE POUR QU'IL STOPPE LE
DÉPLOIEMENT DU LINKY AVANT SON DEPART

Le 23 avril 2017, dans deux mois, aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.

Un candidat, le maire et député de Yerres (91), s’est clairement prononcé contre le Linky.

On aimerait bien que tous les candidats en fassent autant.

Voir la vidéo postée le 15 février 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=XK__GB6o4_0
Pour M. Nicolas Dupont-Aignan, il ne s’agit pas seulement d’une posture à visée électoraliste, puisqu’il a fait voter le 11 avril 2016 une délibération interdisant les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau :

http://www.santepublique-editions.fr/objects/delib-YERRES-11-04-2016.pdf

J’ai rencontré le directeur territorial d’ENEDIS dans ce département de l’Essonne, Frédéric Boutaud, en octobre 2016. Il a affirmé, devant les élus d’une commune de ce département, que les délibérations de refus du Linky étaient « entachées d’illégalités ».

Pourquoi dans ce cas n’a-t-il pas attaqué celle de Yerres ?

Lors des contacts pris avec toutes les communes d’Île-de-France ayant délibéré, en préparation de la réunion du 8 septembre 2016, je me suis entretenue par téléphone avec le directeur de cabinet de M. Dupont-Aignan. Je lui ai demandé si leur délibération avait fait
l’objet d’un recours gracieux. Il m’a répondu que oui, le directeur territorial a prévenu M. Dupont-Aignan qu’il allait lui envoyer un recours gracieux. Ce dernier a alors répondu : « Faites votre travail, je ferai le mien ! ».

Le recours gracieux a bien été envoyé à la Commune de Yerres par ENEDIS, mais les choses en sont restées là. Ni ENEDIS, ni le préfet, n’ont ensuite attaqué cette délibération, et les délais sont aujourd’hui prescrits.

(En revanche, la commune de Burdignin (74), qui a utilisé ce modèle, a été attaquée).

Cette anecdote illustre le fait que lorsqu’un maire « montre ses muscles » et sa détermination à refuser le Linky, ENEDIS et la préfecture le laissent tranquille ! (le ministre de l’Intérieur, qui
chapeaute les préfets, était alors M. Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre).

Dans deux mois, M. François Hollande et son gouvernement devront rendre les clés de la Maison France.

Nous leur avons déjà tant écrit, sans jamais recevoir de réponse, que nous sommes fatigués de leur silence.

Néanmoins, une dernière action s’impose : les prévenir qu’il ne leur reste que deux mois pour nous délivrer du Linky avant que la Cour de Justice ne s’occupe d’eux.

Comme nous avons, tous, déjà beaucoup dépensé en lettre recommandées, significations, sommations, verrous sur les placards et barricades des compteurs, cette fois-ci nous nous contenterons d’actions « gratuites » :

- Une lettre recommandée adressée en franchise postale à M. le président de la République ; (toute lettre adressée au président de la République est gratuite même lorsqu’elle est adressée en recommandée, à condition de libeller l’enveloppe à l’attention de « Monsieur le président de la République », suivi de l’adresse, sans mentionner son nom).
- Des emails aux membres des cabinets ministériels, restés silencieux malgré les centaines de mails déjà reçus, et donc devenus complices.

http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-dernier-avertissement-a-Francois-Hollande-et-son-gouvernement.rtf

Adresses mails des cabinets ministériels :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-adresses-mails-dernier-avertissement-aux-cabinets-ministeriels.rtf

Pour tenir le compte du nombre de personnes ayant lancé ces ultimes avertissements, je vous remercie de bien vouloir adresser un mail intitulé : « J’ai averti M. Hollande et son gouvernement », mentionnant le numéro de votre bordereau de recommandé au président de
la République, à :

info@santepublique-editions.fr

S’agissant des délibérations des communes contre Linky, une quinzaine de délibérations ayant été suspendues par les tribunaux administratifs, il a été conseillé dès le mois de janvier 2017 aux communes concernées d’annuler impérativement leurs délibérations attaquées avant qu’elles ne soient condamnées à les retirer par le tribunal administratif. Cette annulation par la commune doit intervenir par une nouvelle délibération du Conseil municipal.

C’est très important ! En effet, cela permettra aux autres communes ayant utilisé le même modèle, mais dont la délibération ne peut plus être attaquée compte tenu des délais, d’être en capacité de la maintenir, et de la faire respecter, ce qui ne sera pas possible en cas d’annulation par le tribunal administratif.

Nous tenons à la disposition des personnes intéressées un nouveau modèle de délibération fondé sur les bases juridiques évoquées ci-dessus.

Pour le recevoir par mail, veuillez envoyer à :
info@santepublique-editions.fr
un mail intitulé « Nouveau modèle de délibération », en indiquant à quelle commune vous souhaitez le proposer (nom et département).

Ce nouveau modèle est fondé sur les délibérations de deux communes n’ayant pas été attaquées (Yerres, 91, et Lhuys, 02), et sur les nouveaux arguments issus de notre examen juridique.

A ce sujet, il est de mon devoir d’attirer votre attention sur la fragilité des modèles de délibération proposés la semaine dernière par Stéphane Lhomme et un cabinet d’avocats basé dans le 16ème arrondissement de Paris.

En effet, le seul non-respect du pack de conformité de la CNIL ne sera pas suffisant pour gagner les procédures : même si nous savons que c’est faux, il suffira qu’ENEDIS affirme, comme il le fait déjà depuis de nombreux mois, que les données du Linky ne sont transmises qu’une fois par nuit, pour que les communes perdent leurs procès. Les arguments présentés dans ces modèles de délibération ne sont pas étayés.

Quant à l’argument fondé sur la désaffection et le déclassement des compteurs, en tant que biens publics, il ne permet aux communes que de récupérer les anciens compteurs après leur enlèvement, mais pas de s’opposer au remplacement des compteurs actuels par des Linky.

De plus, les modèles proposés n’ayant pas encore été « testés », personne ne sait comment les préfets et ENEDIS réagiront, ni s’ils enverront des recours gracieux ou intenteront des procédures.

En tout état de cause, il serait souhaitable que toutes les communes dont la délibération a été attaquée se fassent connaître pour que soient rendus publics les modèles à ne plus utiliser par les nouvelles communes qui veulent résister au Linky.

Je regrette vivement que le conseil municipal de Valencisse (41), qui avait refusé d’annuler sa délibération après qu’elle eut été suspendue en référé en novembre dernier, refuse à présent de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Orléans annulant sa délibération, au fond, d’autant que nous avons désormais des moyens juridiques solides à opposer à l’argumentation d’ENEDIS, et que nous lui avons proposé les services d’un avocat de droit public qui intervient dans le cadre de la prise en charge de l’assurance de la commune, sans honoraires supplémentaires.

Cette jurisprudence Valencisse porte préjudice à la résistance des communes contre Linky.

C’est pourquoi j’en appelle à tous les maires des communes attaquées, pour qu’ils annulent leur délibération AVANT que le tribunal administratif ne le fasse à leur place.

Le nouveau modèle que je propose est à leur disposition.

Bien sincèrement à vous,
Annie Lobé
http://www.santepublique-editions.fr

PS : Ci-joint également les conseils de M. Laye Camara du collectif Refus Linky Maisons-Alfort (94) pour faire face aux poseurs de Linky :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Conseils-pour-faire-face-aux-poseurs-de-Linky.pdf

Pour les Franciliens :

Annie Lobé donnera toutes les précisions utiles sur les actions judiciaires en cours,
ce samedi 25 février 2017 à 19h
Dîner débat à la crêperie
Armoric Saveurs
95, rue de Saussure
75017 PARIS
http://www.santepublique-editions.fr/comment-refuser-le-compteur-linky-chez-vous.html
Réservation souhaitée :
01 40 53 93 47A
Un menu est proposé en cas d'affluence.

vendredi 24 février 2017

Le 23 février 2017, des rapports sans rapport avec le sujet des nuisances du Linky

Rapports de l'ANFR, ANSES, CRIIREM à l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques (OPECST) du 23.02.2017.

La première question qui vient à l'esprit quand on a fini d'écouter ces savants "rapports" qui n'apportent en fait rien de nouveau à ce que l'on savait déjà c'est de se demander  « quel est le véritable but de cette séance ? ». 


Ces rapports ne seraient-ils pas, sous couvert d'études scientifiques, une manière d'évoquer et de vilipender le mouvement citoyen qui interpelle les élus sur les problèmes que les usagers rencontrent depuis que la pose du Linky a commencé il y a un an ?


Au fil des débats on apprend qu’il y aurait une controverse à laquelle il est fait allusion tout au long des exposés.


Arrive enfin la périlleuse argumentation de Mr Aurengo, président du conseil médical d’EDF, qui prend soin de se prévaloir de son appartenance aux académies de technologies et de médecine, au cas où nous douterions du bien fondé de sa rhétorique qui en quelques mots s’appuie sur le fait qu’il n’est pas possible de démontrer l’existence de quelque chose qui n’existe pas, de la même manière qu’il est impossible de prouver que le Père Noël n’existe pas. De la probabilité de la non existence du Père Noël il faudrait conclure à la probabilité du non danger ou de la non toxicité d’un produit dont on ne peut prouver qu’il ne peut nuire. Chacun appréciera à sa juste valeur les circonvolutions mentales de ces soit disant experts, experts en tout cas à enfumer leurs auditeurs.


Peu à peu les esprits se lâchent, il serait judicieux de « traiter » la perception du risque ressenti par les citoyens. Il est bien évidemment sous-entendu que ce qui est perçu n’a rien d’objectif, les rapports viennent de le démontrer.


Enfin Mr Lassus qui depuis un an arpente les émissions télé, radio et réunions publiques et qui depuis tout ce temps subit cette « controverse » qui fait décidément trop de bruit à son goût, orchestrée  par des idéologues qui ne rechigneraient pas à faire du linky un business juteux selon ses dires, se désole du fait que celui qui ne veut pas entendre n’entendra pas, quels que soient les arguments, les protocoles, les rapports et les déclarations de bonne intention qu’on lui oppose.


Mais à quoi aspire tant Mr Lassus ? Mr Lassus aspire à davantage de sérénité…. « soyez sereins braves gens et laissez Enedis se charger de vos compteurs ».


Et pourtant, les questions posées par les citoyens ont été abordées dans les rapports et restent sans réponse, la plupart ne pouvant être étudiées en l’état actuel comme l’effet de la concentration des compteurs sur la santé, notamment dans les habitats collectifs, l’effet du bruit de fond de ces ondes électromagnétiques et du tout connecté sur le vivant, mais aussi le problème de la compatibilité des appareils électriques avec les basses fréquences du Linky qui génère partout des soucis d’appareils tombant subitement en panne, dont personne n’assume la responsabilité et qui reste à la charge de l’usager. D’autres n’ont pas eu d’écho chez Enedis comme la question  du nombre d’impulsions émises par le compteur, à tel point que le calcul de l’ANFR est établi sur une moyenne de 6 mn, temps pendant lequel on ne sait toujours pas combien d’impulsions sont émises ni leur intensité car le résultat est lissé sur une période suffisamment longue pour qu’il ne permette pas de dépasser ces soit-disant normes dont Michèle Rivasi nous dit qu’elles sont ob-so-lè-tes.


Et pour terminer, comme une apothéose à la fin d’un feu d’artifice, les questions de fond sont enfin posées : « comment faire pour que les gens ne s’inquiètent pas ? » « comment contrôler les médias qui se font l’écho de ces inquiétudes ? » « comment clore ce débat malsain dû à la mauvaise foi d’une opposition tout du moins marginale mais inquiétante car prémisse de blocages futurs ? »


Voilà braves gens, vous pensiez « Ah enfin les élus au plus haut niveau se saisissent enfin de nos problèmes, ils vont nous entendre et prendre en compte notre refus de ce compteur,  ils vont prendre en considération les problèmes de santé qui déjà se font sentir un peu partout » Cessez de rêver, faite l’effort d’écouter la bonne parole d’Enedis et consorts, de vos élus et de l’Etat et surtout cessez de poser tant de questions et de faire autant de bruit.


(reçu de Martine Mercié)

lundi 20 février 2017

Smart, vous avez dit « smart » ?



Smart



On avait déjà la Smart, la petite voiture maline qui se faufile partout.

On a le Smartphone, élégant et si futé…

On a failli avoir le « smart meter », comme les américains appellent leur « compteur intelligent ».

Mais voilà, Enedis, qui veille beaucoup sur sa com, a récemment décidé, en douce, de peaufiner son image, pour ne pas trop mettre la puce à l’oreille aux clients qui pourraient s’avérer eux aussi intelligents…

Alors, vous l’avez peut-être remarqué, depuis quelque temps on ne dit plus « intelligent » mais « communicant », ça fait moins peur…

On ne dit plus « compteur », mais « capteur », mais là c’est peut-être moins bien joué de la part de l’intelligent Enedis, on verra bien…

Toujours est-il que ces glissements sémantiques en apparence (seulement) insignifiants sont très significatifs. Surtout ne pas effrayer les français.

Alors faisons un petit tour par le dictionnaire d’Oxford pour voir ce qui se cache derrière le « smart meter » (le compteur intelligent, euh pardon « communicant »), les « smart grids » (les réseaux électriques intelligents) et la « smart city » (qu’Enedis vient de rebaptiser, mais ça a beaucoup moins de charme, non ?) « ville de demain » ?


1 –  Smart (adjectif)
 

–  intelligent, vif rapide, qui ne perd pas de temps (c’est vrai, Enedis ne perd pas de temps avec le déploiement précipité du Linky)
 

–  ingénieux, astucieux, malin, futé (tiens, tiens..)
 

–  retors, roublard (ouh là là !)
 

–  qui aime faire des affaires (pas possible !!)
 

–  qui profite de la situation (vous exagérez !)
 

–  a smart talker = un beau parleur, qui sait embobiner…)
 

–  a smart transaction : une transaction égoïstement intelligente, à la limite de la malhonnêteté)
 

–  sans scrupule



2 –  Smart (verbe)
 

–  qui fait mal (douleur)
 

–  qui provoque une douleur vive, cuisante, qui brûle (incendies !!)
 

–  qui provoque une détresse aiguë, liée par exemple à la déception ;

une douleur liée à quelque chose qu’il va falloir payer, ou dont il va falloir payer les conséquences (non, ça ne peut quand même pas s’appliquer au Linky ! Si ? Vous êtes sûr ?)
 

–  smart money = l’argent de la pénalité, de l’amende
 

–  You shall smart for this ! = Il vous en cuira / Vous me le paierez ! / Vous allez vous en souvenir !



Recherche faite par Erick Williamson (Collectif Stoplinky ouest49), avec le texte épicé qui en résulte

dimanche 12 février 2017

L'ami Krohonde en libre-service partout avec la 5G ?

L'agence nationale des fréquences (ANFR) prépare des expérimentations en vue d'un passage progressif à la 5G dans quelques années, avec une très forte augmentation du nombre de connexions ET des débits passant dans « les tuyaux » . Cela sera particulièrement significatif, si se poursuit la volonté de disposer de « voitures autonomes ».

Si les antennes relais actuelles étaient transposées à la 5G (3 à 30 GHz, au moins 20 fois plus élevée en fréquence, en moyenne, que la 4G actuelle), le résultat serait tout simplement létal. L'équivalent d'un four à micro-ondes généralisé en champ libre.

C'est pourquoi il semble que l'agence se dirige vers un essaimage encore bien plus grand de micro-émetteurs-récepteurs densifiant de manière incroyable le brouillard d'ondes déjà dense actuel. Au départ, ces micro-émetteurs seraient en 4G, puis progressivement ils seraient passé en 5G.

Les opérateurs divers commenceraient-ils à apprécier (hum) le fiasco en devenir du déploiement du Linky ? C'est pourquoi ils veulent passer en finesse. Cela rappelle déjà la façon dont les émetteurs Gazpar ne sont installés que dans une seconde phase après le changement des compteurs vers des appareils compatibles, émettant mécaniquement des impulsions lisibles par l'émetteur caché dans le boîtier jaune.

L'opposition sera alors bien moins grande, le passage d'un émetteur à l'autre se faisant sans que ce soit immédiatement visible. Il faut dire que déployer quelque chose comme un million de nouvelles antennes peut amener de rudes luttes.

Espérons que, prévenus, nous saurons nous armer techniquement pour déceler ces changements et savoir les dénoncer. Les électro-hypersensibles nous diront merci. Les petits enfants également, qui dans quelques années plus tard développeraient toujours plus des pathologies multiples et assez souvent mortelles. Et quid des gonades des jeunes en âge de procréer ? 

Les économies d'énergie également apprécieront qu'on s'oppose à ce gaspillage tellement bénéfique pour les actionnaires des industriels électriques et autres. Quand des personnages inscrivent leurs discours sur « la Transition Énergétique », ne serons-nous pas tenter de les prendre pour des clowns ? Certes, si on les laisse faire, transition il y aura, vers tellement pire.

En tout cas, il semble que l'expérimentation, pour le moment, se cantonnerait aux « mobiliers urbains » Decaux de la ville d'Annecy, si l'on en croit Next Up. Prenons conscience de ce nouveau DÉFI dès maintenant.

samedi 11 février 2017

Du compteur bleu, au capteur de vie privée

Code de la construction et de l'habitat

Sous-section 6 : Accès des opérateurs de gestionnaires de réseau de distribution de gaz naturel et d'électricité aux compteurs de gaz naturel et d'électricité
Pour l'application des articles L. 322-8 et L. 432-8 du code de l'énergie, les propriétaires ou, en cas de copropriété, le syndicat représenté par le syndic permettent aux opérateurs des distributeurs de gaz naturel et d'électricité et aux opérateurs des sociétés agissant pour leur compte d'accéder aux ouvrages relatifs à la distribution de gaz naturel et d'électricité.

Code de l'énergie

Section 2 : Les missions du gestionnaire du réseau de distribution

Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution d'électricité est, dans sa zone de desserte exclusive, notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies :
1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution afin de permettre le raccordement des installations des consommateurs et des producteurs ainsi que l'interconnexion avec d'autres réseaux ;
2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
6° D'exploiter ces réseaux et d'en assurer l'entretien et la maintenance ;
7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptage et d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.

Section 2 : Les missions des gestionnaires de réseaux de distribution

Sans préjudice des dispositions du sixième alinéa du I de l'article L. 2224-31 du code général des collectivités territoriales, un gestionnaire de réseau de distribution de gaz naturel est notamment chargé, dans le cadre des cahiers des charges de concession et des règlements de service des régies mentionnés au I du même article L. 2224-31 :
1° De définir et de mettre en œuvre les politiques d'investissement et de développement des réseaux de distribution ;
2° D'assurer la conception et la construction des ouvrages ainsi que la maîtrise d'œuvre des travaux relatifs à ces réseaux, en informant annuellement l'autorité organisatrice de la distribution de leur réalisation ;
3° De conclure et de gérer les contrats de concession ;
4° D'assurer, dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires, l'accès à ces réseaux ;
5° De fournir aux utilisateurs des réseaux les informations nécessaires à un accès efficace aux réseaux, sous réserve des informations protégées par des dispositions législatives ou réglementaires ;
6° De réaliser l'exploitation et la maintenance de ces réseaux ;
7° D'exercer les activités de comptage pour les utilisateurs raccordés à son réseau, en particulier la fourniture, la pose, le contrôle métrologique, l'entretien et le renouvellement des dispositifs de comptage et d'assurer la gestion des données et toutes missions afférentes à l'ensemble de ces activités.


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Essayons de traduire. Jusqu'à présent ce que nous appelions les compteurs d'eau, de gaz et d'électricité étaient ce que le code de l'énergie appelle des dispositifs de comptage.


En revanche, si monsieur Monloubou, président du directoire d'Enedis,  parle de capteurs, ce ne sont plus des compteurs, c'est lui qui l'avoue. Entre un compteur dont le but est de facturer une prestation énergétique, et un capteur qui est par définition un témoin intime de la vie privée, il y a la différence entre deux types de contrats, qui n'ont plus grand-chose à voir. Une telle différence entre ces deux types de contrats interpelle sévèrement.
 
On ne PEUT PAS refuser la pose d'un compteur (en cas de dysfonctionnement du précédent), raisonnablement on PEUT refuser un capteur qui est tout autre chose : c'est comme refuser un modèle de voiture doté de climatisation, alors qu'on ne veut pas de ce type d'aménagement. Qu'en disent les juristes ?
 
Jean-Claude

St Herblain – Les citoyens ont répondu "Présents" à Stéphane Lhomme

Ce 10 février, la salle du Vigneau, à Saint Herblain,  accueillait Stéphane Lhomme, celui qui a lancé l'alerte du Linky et des capteurs connectés – ce que les médias, toujours espiègles, traduisent par "compteurs intelligents". Mais elle accueillait aussi le Grand Témoin, Patricia Véniel, qui a remué tout son département, les Deux-Sèvres.

Surtout, au Vigneau, ce sont quelque deux cent cinquante citoyens responsables qui sont venus en apprendre plus sur ce que Philippe Monloubou, Président du directoire d'Enedis, appelle des capteurs de BIG DATA. Deux cent cinquante citoyens enthousiastes, qui posèrent maintes questions pertinentes. On ne détaillera pas ce qui s'est dit, le contenu de ce site en est l'écho à chaque nouveau fait, à chaque nouvelle avancée de cette lutte pour notre avenir et surtout celui des générations qui viennent.



Auparavant, Stéphane Lhomme avait été interviewé par Philippe pour le compte d'Alternantes : le résultat de cette entrevue sera sûrement très intéressant. Brièvement les représentants de Santé Solidarité, l'association nationale qu'on ne présente plus, ont apporté quelques précisions sur leurs activités souvent vitales. Puis en quelques mots le collectif 44 Contre Linky a indiqué ses objectifs, avant de passer la parole à Stéphane Lhomme. 



Aidé de quelques diapos, il a brossé un tableau de ce que sont ces capteurs, et démontré amplement combien leur implantation partout allait pourrir la vie de tous (quand ce n'était pas déjà commencé), pour un bénéfice dont des documents publics, mais adressés aux entreprises, ont montré qu'il n'était manifestement que pour elles. Multinationales, start-ups, y trouveront largement leur miel si une démarche citoyenne globale ne vient pas freiner leurs ambitions démesurées.

Puis sont intervenues les questions (forêt de mains levées) auxquelles Patricia, forte de ses expériences parfois difficiles à Niort a répondu avec précision et gentillesse. Il aurait sans doute fallu deux fois plus de temps, pour répondre à toutes les interrogations – dont certaines se recoupaient, bien sûr.

Vu le nombre de personnes qui ont souhaité rester en contact avec nous, et continuer à être informées, c'est un nouvel élan dans l'opposition à ces capteurs à la fois nuisibles pour les citoyens et leurs familles, et inutiles (en rapport avec les pauvres arguments des pro-Linky). Les industriels devront réviser leurs ambitions, c'est incontestable, malgré les immenses pressions qu'ils opèrent sur les élus, locaux et nationaux.

Rappelons que jeudi prochain 16 février, une nouvelle réunion d'information et débats aura lieu à Champtoceaux, où des intervenants de 44 Contre Linky seront présents. Nous en reparlerons.

vendredi 10 février 2017

Collecter les collectifs anti-Linky à Treffieux (44)

Nous étions nombreux hier soir à Treffieux. Tous les collectifs pressentis étaient là. Cela a permis de fructueux échanges.

En particulier on notera que grâce à ces échanges, le tableau de références sur ce blog a été considérablement enrichi et mieux classé.

Entre nous, même des détails ont été mis en commun dont nous soupçonnions pas l'existence. En particulier on notera les différences de fond, d'esprit, et de forme entre la directive européenne relativement raisonnable, et une loi dont on peut soupçonner (c'est aux juristes de s'en assurer sans doute) qu'elle n'a été écrite que dans le but de satisfaire les appétits de certaines grandes entreprises, plutôt même que pour transposer la directive.

Un indice apporte un jour inquiétant : la loi française va plus loin, bien plus loin que les préconisations de Bruxelles, en faisant fi par exemple des considérations de coût-rentabilité. Là-dessus, l'Allemagne et d'autres ont été bien plus prudentes, sans pour autant être taxées d'"enfants pas sages" par la Commission. Même souci à propos des taux de radiations pour lesquels la France s'en tient "scrupuleusement" au minimum imposé. D'autres pays font bien mieux, et sont nettement plus attentifs à la santé des personnes.

Il faut dire qu'EDF, par exemple, est un acteur international important qui peut se prétendre au-dessus des lois quand il ne s'ingénie pas à les écrire lui-même. En France, la proportion d'anciens élèves de l'X parmi l'élite peut inciter à y penser.C'est d'ailleurs au point que le syndicat des Industriels de l'électricité et du gaz a pignon sur rue à Bruxelles aussi. Il est devenu probablement plus influent même que l'autrefois toute-puissante UIMM.

Pour conclure, cette réunion volontairement peu structurée a permis à chaque collectif de s'exprimer, de raconter ses joies et ses déboires, et repartir revigoré par le sentimet qu'en se groupant, on avance ; et aussi qu'en face, on constate une certaine panique.

Continuons !

JC

jeudi 9 février 2017

Rappels de réunions contre Linky du côté de la Loire-Atlantique

Le calendrier est assez serré.

Ce soir 9  février à Treffieux, et sauf ennuis de dernière minute, envoient des délégations les collectifs de

— La Meilleraye de Bretagne

— Les Soudanais Inquiets

— Pont-Péan 

— Nantes-Métropole

— Claye

— Chartres-de-Bretagne





Cela leur permettra de confronter leurs expériences, leurs méthodes, leurs combats particuliers, en public.




Demain soir ce sera le tour de Saint Herblain d'accueillir à la salle du Vigneau , outre tous ceux qui peuvent venir, Stéphane Lhomme de Saint Macaire (33), qu'on ne présente plus bien entendu, et Patricia Véniel, qui depuis longtemps déjà se bat contre les compteurs intelligents à Niort (79).



Jeudi prochain 16 février, c'est à son tour Champtoceaux (49), en voisin proche,  qui nous accueillera pour une belle réunion publique.




Nous aurons à cœur de mettre à jour ensemble tout ce que nous savons sur la question, et qui progresse avec les outils de défense juridique et autre de plus en plus pointus pour contrer efficacement le rouleau compresseur des chasseurs de données (puisque en fait il n'y a que CELA qui les intéresse).

Continuons à démontrer combien c'est notre position qui est la bonne, face à des désagréments majeurs voire funestes comme en novembre à Chartres de Bretagne.

lundi 6 février 2017

Compteurs : captez, captez, il en restera toujours quelque chose



Sans les consulter (surtout pas!), des Industriels Internationaux Indignes Irresponsables et Insatiables ont décidé de surveiller tous les citoyens à un point de « finesse » terrible et dangereux.
 
Ils ont chargé leurs porteurs de « bonne parole » (les lobbyistes) de démarcher les responsables politiques (le plus souvent non élus) afin que ceux-ci décident de la façon dont les 99 % de la population seront mangés. Ils ont semble-t-il des moyens de persuasion très efficaces : la preuve, le Conseil européen (les ministres des 28, quoi, NOS ministres) ont chargé les irresponsables (par décret) fonctionnaires européens de pondre un texte « communautaire ». Celui-ci a aussitôt été traduit en loi (d'autres mettent beauuuuuuucoup plus de temps à se voir relayés), et la loi a été votée AU VU DE TOUS.... le 17 août 2015 (t'as vu ? t'as pas vu ? tant pis). 

 
 
 
A GORGE DÉPLOYÉE

Et voilà ENEDIS, filiale à cent pour cent d'EDF, qui par son monopole de fait à 95 % gère tout ce qui concerne la moyenne et basse tension en France, en charge de déployer PARTOUT un « nouveau » compteur électrique. C'est vrai quoi, les compteurs actuels, sauf accidents, durent 60, 70 ans : c'est intolérable, au pays de la pérennité combattue. Au moins les nouveaux, pour peu qu'ils soient dehors dans des conditions difficiles, dureront dix fois moins la plupart du temps. Quant aux anciens, on les recyclera, paraît-il. Il est vrai qu'eux sont le plus souvent en métal, pas en plastique.

Pour plaire à « ces messieurs » qui font la pluie et le beau temps à Bruxelles, les compteurs (ceux que Philippe Monloubou* appelle « capteurs » désormais) transmettront leurs données directement à EDF, mettant 10 000 personnes, chargées de relever les indices, au chômage. Pour assurer cette transmission, les appareils émettront sur les fils électriques tout simplement, par impulsions très fréquentes mais brèves, sur la fréquence de 60 à90 KHz, polluant gravement l'institutionnel 50Hz qui éclaire, chauffe, fait tourner. Il prétend même le faire, sans demander aux usagers à signer un nouveau contrat. Trop facile, très cavalier même. Si cela ne s'appelle pas une dégradation majeure et volontaire de service public....

Ces courants porteurs en ligne ou CPL (tout le quartier en bénéficiera, puisque leur portée théorique est de 2 Km dans les deux sens (vers un concentrateur, mais aussi vers LES habitations proches) seront donc collectés par 750 000 concentrateurs sur tout le territoire, et eux passeront un coup de fil par téléphone portable (ou l'équivalent) à M'sieu EDF, qui pourra en retour donner des directives aux compteurs (« Change de contrat, bloque le courant... ») sans se déplacer. Je ne vous dis pas déjà toutes les ondes multiples que cela procure, avec des conséquences prévisibles sur les humains, les animaux, les végétaux (eh oui), et les appareils pas du tout conçus pour un tel matraquage.

 
 
 
CHEZ LES AUTRES AUSSI

Pour la bonne bouche, il faut préciser que des scénarios similaires excepté le CPL (là il n'y a pas de transmissions de l'opérateur vers le compteur, d'où simplification) sont déjà en cours pour le gaz, et pour l'eau. Là, on va rire : jouant fin les opérateurs changent le compteur pour un autre presque pareil, mais « compatible ». Sauf que le compteur gaz ancien, si on toque avec le doigt, fait pom pom, le nouveau paf paf paf (de la camelote). Puis, sans prévenir personne, par exemple à l'occasion d'un dernier relevé « à pied », l'émetteur (2400 MHz pour le gaz, comme les réémetteurs électricité, 868 MHz pour l'eau, et muni d'une pile) est fixé sur le compteur mécanique. En même temps pour le gaz, des réémetteurs sont installés sur les réverbères (1 sur 3), alors que l'eau utilise des réémetteurs placés sur des immeubles, des clochers, des châteaux d'eau. Pour ces réémetteurs les communes ont d'ailleurs le droit de refuser, ce qui bloque l'installation.

 
SANTÉ BAFOUÉE, INTIMITÉ RAVAGÉE

Résultat ? De plus en plus de personnes basculent dans l'EHS, l'électro-hypersensibilité, qui peut occasionner des résultats très graves, comme des syncopes ou des migraines irrémédiables. Particularité : quand les ondes ne sont plus là, les maux disparaissent mais la sensibilité reste. 
 
Quant aux enfants, c'est pour dans dix, vingt, trente ans qu'il faut s'interroger dès maintenant sur les pathologies souvent graves, parfois mortelles qu'ils vont probablement développer. Des chercheurs étatsuniens disent maintenant que c'est confirmé,  au point de préconiser le changement de catégorie OMS de 2B à 2A.
 
Côté prestataires, désormais, ils sauront tout de vous : quand vous prenez un bain, quand la télévision fonctionne (et même quelle chaîne, quelle émission vous regardez), quand vous brossez vos dents si la brosse comporte un capteur (mais si, les brosses électriques!), quand il vous faut changer le petit... Plus fort, ces indications, ils pourront les donner, voire les vendre (vu les contrats d'assurance?), ou les livrer à la police. Philippe Monloubou*, président du directoire d'ENEDIS, ne s'en cache pas : « Je suis un opérateur de BIG DATA, et je vais bénéficier de trente-cinq millions de CAPTEURS ». On peut imaginer la masse énorme de données que cela représente, donc le coût des « fermes de serveurs » qui devront les traiter.


DES ÉCONOMIES QU'ILS DISAIENT : TU PARLES !

Récapitulons. Les capteurs Linky ne sont pas seulement mécaniques, ils prendront du courant pour traiter les données. Ils incluent une sorte de petit ordinateur embarqué, qui consomme du courant. Plus que le disque mécanique des compteurs actuels. Ils émettront en direction de (tout le monde, en fait), et les 750000 concentrateurs qui récupèreront les données consommeront du courant pour retransmettre ces données aux grands réémetteurs régionaux ou nationaux en ajoutant au trafic des téléphones cellulaires. Les fournisseurs vont donc stocker et traiter, catégoriser, d'où ces fermes de serveurs qui consomment énormément, chauffent énormément (certains envoient assez de chaleur pour chauffer des gymnases).....

Ces grandes envolées d'installations sont incluses dans « la loi de transition énergétique » chargée de FAIRE DES ÉCONOMIES. Où sont les économies ? Ah oui, chez les releveurs des compteurs, qui désormais pointeront à Pôle Emploi, belle réussite.
« Contre nous de la tyrannie

L'étendard sanglant est levé.... »

Certes, il n'est plus sanglant, mais les résultats sont tout aussi meurtriers à long terme. Et on reprocherait aux CITOYENS de ne plus tout accepter ?

Pour le collectif 44 Contre Linky,

Jean-Claude

dimanche 5 février 2017

Dijon manifeste contre le Linky (Robin des Toits)

http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2017/02/04/dijon-ils-protestent-contre-l-installation-de-compteurs-linky

Oui, il faut le faire savoir partout : ces capteurs ne sont pas des compteurs, mais des arnaques, même si provisoirement (durée de vie très brève, entre 5 et 10 ans) ils permettent AUSSI de relever tant bien que mal les consommations.

Ce sont avant tout des espions de la vie privée, espions qui rendent malades de plus en plus de personnes par leurs émissions électromagnétiques soit par CPL (mon quartier d'émissions d'ondes s'invite chez moi), soit grâce à l'arrosage copieux des concentrateurs-réémetteurs qui en rajoutent une couche dans nos rues.

Nous avions affirmé notre présence l'an dernier, à l'occasion des Nuits Debout.





Il faudra que nous réitérions cette présence cette année, avec de plus en plus de déploiements. Toute la France doit savoir que ce danger existe, car très nombreuses sont les personnes qui ne sont toujours pas au courant de la menace. Menace pour la santé, menace pour la vie privée et le risque de coupures par EDF ou par le piratage (y compris la possibilité de monstrueuses "nuits générales", permise par la suppression de certaines sécurités dans le réseau général). Menace aussi pour le portefeuille (augmentation de la taxe de distribution, du prix au KWh, calcul différent par le compteur qui augmente mécaniquement la consommation).

En attendant (rappel), pour le 10 février à 20 heures nous avons invité Stéphane Lhomme, lanceur d'alerte, salle du Vigneau à Saint Herblain (tram1, arrêt Frachon).



vendredi 3 février 2017

Linky : un premier jugement administratif en vue

(reçu d'un correspondant)

La société Enedis a engagé une procédure auprès du tribunal administratif de Rennes contre plusieurs maires du Finistère et des Côtes d'Armor, lesquels s’opposent à l'installation de compteurs électriques Linky sur leur commune. Le jugement est mis en délibéré au 9 mars.

Par L H
Enedis (ex-ERDF) demande l’annulation de la décision des maires de Plouguerneau, Cast et Lanvallay qui refusent le déploiement des compteurs Linky, dans le cadre de la loi de transition énergétique publiée en août 2015. L'entreprise leur réclame 4 000 euros de dédommagements.

Dans cette affaire, les élus bretons évoquent la démocratie et s'inquiétent des effets potentiellement nocifs des ondes dégagées par ce matériel.





 




"Il est important en tant qu'élu d'interroger la pertinence de ces outils. On n'a pas de garantie d'inocuité sur la santé. On considère que tout ce qui touche les citoyens doit pouvoir être discuté" indique Yannig Robin, maire de Plouguerneau.
Les arguments avancés par Enedis sont pointés du doigt par Me Dominique Le Chevanton-Coursier. "Si on regarde les textes communautaires, il y a une évolution qui doit être faite en matière d'économies d'énergie. Mais il n'est absolument pas indiqué que les compteurs Linky sont obligatoires contrairement à ce que dit Enedis. Il y a donc un libre choix du citoyen qui peut garder son compteur ou prendre un compteur intelligent autre que Linky. Enedis se met derrière les directives communautaires pour dire que ce compteur est obligatoire mais les situations de monopole sont interdites par le droit communautaire. En Californie, ces compteurs ont été retirés pour des problèmes de sécurité et de santé. En Europe, la Belgique et l'Allemagne sont contre ce type de compteurs" explique l'avocate de la commune de Cast. 

Le tribunal administratif de Rennes a mis sa décision en délibéré. Le 9 mars prochain, il se prononcera sur la légalité de s'opposer à l'installation d'un compteur Linky chez soi.

jeudi 2 février 2017

Stéphane Lhomme nous le rappelle : alerte aux compteurs communicants !

Sur son site, Stéphane Lhomme a mis à jour son éditorial, nous vous invitons à le lire : en quatre pages c'est un bon résumé de l'énorme défi que sont les compteurs communicants pour notre vie future à tous. Oui, à tous, tant de de facteurs entrent en jeu que c'est vraiment important, même pour ceux qui "trouvent ça bien" sans chercher plus loin. Comme cet homme "très important" qui, devant notre proposition d'un trac explicatif, déclarait d'un air très sûr de lui, "Ah oui, le Linky, j'ai demandé à EDF de me l'installer"... Dont acte.

Voilà le document.

En vue d'une possible tentative d'explications ce soir, nous en avons tiré une vingtaine d'exemplaires sur un 4 pages A4. Ce soir, à la salle du Vigneau de Saint Herblain, comme nous l'avions signalé le 17 janvier, est ouvert un atelier à propos de "la transition énergétique". Il se trouve que les compteurs communicants sont installés (sans doute par ce qu'on appelle  "un cavalier législatif") en vertu de la loi sur la transition énergétique du 17 août (on appréciera la date) 2015. Loi qui oblige Enedis à les déployer, mais qui n'oblige pas les usagers à accepter ce qui est une rupture de contrat. Entre un 50 Hz "propre", et un 50 Hz pollué en permanence par des salves à 75 KHz (environ), il y a la distance entre une belle route bien plane et un chemin parsemé jusqu'à l'horizon de nids de poules et de cahots divers. D'ailleurs, chez ceux qui en "bénéficient" déjà, beaucoup se retrouvent (Enedis refuse de l'admettre) avec des appareils mis vraiment en panne ; comme Enedis n'en reconnaît pas la responsabilité, ils n'ont plus qu'à les faire changer à leurs frais. 

S'ajoutent à ce tableau des personnes qui, mises en présence du Linky ou d'autres compteurs communicants, basculent dans l'enfer de l'électro-hypersensibilité : c'est au point que, comme nous l'avions signalé, à Chartres de Bretagne le préfet a fait remettre un ancien compteur en novembre dernier. C'est une première ! Ce ne sera certainement pas le dernier cas douloureux auquel il faudra remédier.

Ces compteurs ne sont en rien une transition vers une vie en commun plus "verte", mais une mise en application de la collecte fine de nos habitudes de vivre à tous. Belle transition en effet, d'une vie intime respectée, à une vie décortiquée jusqu'à l'absurde (chasses d'eau, choix d'une émission à la télévision, vérification si vous vous brossez les dents, et j'en passe). Les compteurs communicants, c'est tout cela, plus le risque de se voir couper brutalement le courant à distance pour différentes raisons, administratives, de piratage, ou autres.

Vous êtes toujours partants pour "les nouveaux compteurs ? 

(n'oublions surtout pas que pour le gaz, on commence par vous prévenir qu'on vous change le compteur par un nouveau assez semblable, non communicant, ce qui oblige à couper le gaz, donc à prendre certaines précautions ; en revanche, au cours d'un second passage où vous ne serez pas prévenu, sans avoir besoin de couper le gaz, le poseur fixera sur le nouveau compteur le boîtier jaune vif qui est le vrai Gazpar : sur les compteurs plus anciens l'afficheur mécanique n'est pas exactement au même endroit, et le nouveau boîtier ne peut y être fixé)

mercredi 1 février 2017

Dr Jean-Pierre Willem – Linky : les compteurs de la discorde

Linky : les compteurs de la discorde

http://www.epochtimes.fr/linky-compteurs-de-discorde-24248.html


Linky : les compteurs de la discorde
Un compteur communicant Linky. (Wikimedia Commons)
Avec l’accélération de la pose des compteurs Linky, le bras de fer s’intensifie entre particuliers récalcitrants et Enedis. À Maisons-Alfort, une dame de 84 ans, qui avait signalé son refus, a eu la surprise de voir un compteur installé. Indélicatesse d’un technicien ? Deux maires de Valencisse (Loir-et-Cher) et Thauvenay (Cher), ont refusé ces installations dans leur ville au moyen d’une délibération de conseil par la suite annulée par un tribunal. Face au peu, voire à l’absence d’informations délivrées par les autorités publiques, les citoyens s’organisent par eux-mêmes. Le professeur en médecine naturelle Jean-Pierre Willem alerte sur les conséquences des compteurs Linky.
La véritable action contre les nouveaux compteurs d’électricité communicants Linky commence à émerger dans l’Hexagone : une course contre la montre est désormais engagée… Ces installations, imposées sans concertation préalable depuis un an, se voient perturbées par de nombreux incidents. Chaque maire, voire chaque institution, a pour consigne de se tenir à l’écart devant ce déploiement à marche forcée et de laisser les Français seuls face à cette pollution sournoise.

À l’horizon 2021, Enedis (ex ERDF) prévoit d’installer 35 millions de compteurs Linky dans les foyers français. Cette installation fait suite à une directive de l’Union européenne de 2009, qui exige qu’au moins 80 % des foyers soient équipés en compteurs intelligents à l’horizon 2020. À l’extérieur, 740 000 concentrateurs et antennes-relais seront installés dans les rues et multiplieront notre exposition aux champs électromagnétiques.

Ces compteurs sont dits « intelligents et communicants » ; leur but étant d’informer en temps réel les usagers de la consommation de courant. La technologie utilisée est celle du Courant Porteur en Ligne (CPL) qui a pour application la superposition d’un signal de plus haute fréquence (entre 63 et 380 Khz) au courant alternatif de 50 Hz.

Des ondes classées potentiellement cancérigènes par l’OMS
Selon Joseph Birckner, géobiologiste de renommée internationale, « ce deuxième signal se propage sur toute l’installation électrique jusqu’aux équipements. Cependant, le réseau électrique domestique n’étant pas blindé, il est inadapté au transport des hautes fréquences. » Par conséquent, une grande partie de l’énergie injectée par le protocole CPL est rayonnée sous forme d’ondes radio qui se propagent à l’ensemble de l’habitation. Linky transforme donc toute l’installation électrique (fils et appareils inclus) en émetteur permanent d’ondes classées « potentiellement cancérigène » par l’OMS depuis 2011.

Outre-Atlantique, une quarantaine de scientifiques et de professionnels de la santé au Québec dénoncent une « désinformation flagrante » dans une lettre ouverte : « Les compteurs intelligents sans fil émettent des micro-ondes pulsées atypiques, de très courte durée mais relativement nocives, dont les effets biologiques n’ont jamais été pleinement testés ».
« Le brouillard électromagnétique ne se voit pas mais est à l’origine de symptômes multiples, qui vont de l’inconfort au malaise extrême. »
Nous subissons déjà une litanie d’ondes électromagnétiques. La technologie génère des ondes multiples, en basse et haute fréquence, pulsées, non pulsées, modulées en fréquence et en amplitude. Elles sont des milliards de fois supérieures en intensité à nos courants endogènes. Certaines ondes exogènes viennent perturber nos cellules, les désorganisent dans leur fonctionnement.
« L’électro-hypersensibilité, selon Joseph Birckner se développe à grande vitesse. Les personnes atteintes sont de plus en plus nombreuses et ne supportent plus d’être exposées aux ondes électromagnétiques. Longtemps considérées comme dépressives, simulatrices, psychotiques, ces personnes sont, depuis peu, reconnues comme de vrais malades. Le brouillard électromagnétique ne se voit pas mais est à l’origine de symptômes multiples, qui vont de l’inconfort au malaise extrême. Les maux de tête, les problèmes de sommeil, les fourmillements, l’engourdissement, les troubles cognitifs sont le plus souvent évoqués ». 

Début de mobilisation
Face à cette nouvelle pollution, des citoyens se mobilisent et, à travers des collectifs et des associations, demandent aux autorités de santé la réévaluation du bien-fondé de ces installations. Comme cela a été le cas pour le déploiement de la 4G, il semble que, sous la pression des lobbies, la problématique de la santé et de l’environnement n’ait pas été sérieusement étudiée ou prise en compte.

Combien de temps encore les maires, derniers remparts sur le terrain, resteront-ils sourds au profond mécontentement de leurs administrés ? Comment accepter encore la pose, beaucoup plus silencieuse celle-ci, des compteurs d’eau communicants avec des micro-antennes de 800 MHz posées tous les trois lampadaires par Véolia ?

Sur le terrain, c’est dans la nuance que procède Enedis quand elle préconise de poser le compteur en l’absence des habitants pour les compteurs accessibles. « Nous n’insistons pas si vous refusez », dit-elle encore via la voix des poseurs sous-traitants. C’est également dans la nuance que les plateformes téléphoniques indiquent, surtout pour les compteurs intérieurs, que vous risquez des sanctions financières en cas de refus alors que rien n’est prévu ni dans les textes ni dans les tarifs d’Enedis.

Qu’est-ce qui autorise Enedis à agir en sous-main, laissant les sous-traitants en première ligne  ? C’est oublier la surprise de la contestation qu’elle n’a pas appréhendée. Il est primordial pour l’homme d’être en harmonie avec cet environnement. C’est l’un des premiers enseignements de la géobiologie.

Pour en savoir plus : L’influence du lieu. Géobiologie et santé, par Joseph Birckner, aux éditions Trédaniel.

Le docteur Jean-Pierre Willem est le fondateur de l’ONG internationale des Médecins aux pieds nus. Il dirige la Faculté libre des médecines naturelles et d’ethnomédecine à Paris.