samedi 14 avril 2018

LINKY – Nous étions au colloque du 9 avril 2018, salle Victor Hugo

Le 9 avril, l'ARRP (Association des Riverains du Rond-Point) à Yerres (91), et l'association Fréquences Santé de Varennes sur Seine (77130) organisaient dans une salle de l'Assemblée nationale un colloque sur l'opposition citoyenne face au déploiement des compteurs capteurs communicants de type Linky, avec le concours des collectifs Rueil Santé et Stop Linky Nord Essonne, et de l'ARTAC (Association pour la Recherche Thérapeutique Anti-Cancéreuse) du Professeur Belpomme. Le Député Nicolas Dupont-Aignan, qui avait pu nous obtenir la salle, n'a pu faire qu'une brève apparition à la tribune, pris par d'autres obligations.

La salle comportait (avec la tribune) quelque 360 places, mais nous n'étions que 250 environ. En raison des menaces de grèves, certains ont peut-être renoncé à venir. Étaient présentes des personnes EHS, enveloppées dans de lourds habits, et même couvertes d'une résille de protection. Une partie importante des spectateurs venait de la région parisienne, dont ceux qui étaient venus par l'autocar affrété par l'association Fréquences Santé et l'ARRP.




Huit thèmes furent abordés.

¤ Analyse raisonnée zones d'ombre et désinformation organisée

¤ Dix articles de lois détournés

¤ Loi : législation et droits applicables. Actions en justice et défense légale.

¤ Médical : santé publique, reconnaissance de l'EHS, droit du travail et EHS.

¤ Technique : courant alternatif et CPL radiatif. Radiofréquences, électromagnétisme.

¤ Politique et économie : obsolescence et écologie ; où vont mourir les compteurs dont la propriété est usurpée.

¤ Victimes : souffrance des EHS, témoignages de brutalités physiques et dommages matériels.

¤ Le courage des Maires : vœux, motions, délibérations, recours gracieux.





Les exposés étaient clairs, malgré les ennuis techniques qui émaillèrent la réunion. Il est vrai qu'étaient présentes des pointures, comme Jean-Pierre Roy, conseiller juridique de Fréquences Santé, Christophe Léguevaques, avocat au cabinet Kexpressia, Alain Durand, Jean-Pierre Joseph de Grenoble,  le Docteur Jean Martouk (orthographe peut-être erronée, désolé) de Toulouse, Gérard Dieuzaide qu'on ne présente plus....

Des pistes intéressantes ont été soulevées, comme le droit de refuser l'entrée des ondes CPL au titre de l'intimité du ménage, ce qui à grande échelle pourrait bloquer tout le déploiement de ces machines aberrantes, non fiables, polluantes, de vie très courte, qu'on nomme les Linky. En effet, le CPL n'est pas seulement celui d'un seul CAPTEUR, mais celui de toute une grappe serrée autour de son concentrateur.

Il est prévu de diffuser le fil du colloque sous forme de fichier de présentation. Celui-ci est actuellement finalisé, car certaines informations ont été ajoutées au fil de l'eau pendant la séance.

Il fallait y être !
JC

jeudi 12 avril 2018

Qu'est-ce que le Linky ?

Linky est fabriqué, au moins au départ, par six entreprises.
Sagemcom en fera à Dinan
Maec, en fera autant à Lille et Cahors (ce sont deux entreprises françaises)
Il y aura aussi l'américain Itron, à Poitiers,
le suisse Landis + Gyr (filiale de Toshiba) à Montluçon,
l'allemand Elster à Estrées-Deniécourt  (Somme),
l'espagnol Ziv à Fontaine (Isère).



Atos Origin signe le logiciel interne grâce à sa filiale Atos WorldGrid (à Bezons, 95)

C'est un boîtier léger, de couleur peu engageante, et à la solidité suspecte. Déjà la génération précédente, blanche (tel le ZCD126 de Landys + Gyr), ne pèse pas lourd.

Non, il ne comporte pas de camera, comme certains partisans retors de l'appareil ont voulu en répandre le bruit pour discréditer ceux qui le relayaient : il comporte un clignotant indiquant son fonctionnement.

En revanche, s'il  ne prendra pas feu spontanément (matériau ininflammable catégorie M1) il pourra se mettre à brûler sous l'action d'un feu extérieur. Cela pourra occasionner l'émission de fumées toxiques. Déjà on déplore semble-t-il un mort occasionné par ce mécanisme peu fiable, peut-être deux. Il sera difficile d'en savoir plus.

Or, la coupe de l'appareil indique clairement qu'il ne comporte pas un vrai disjoncteur, mais un interrupteur une phase déclenchable soit par une surtension, soit par une sollicitation téléguidée. C'est un véritable danger, car de façon logique, c'est à pleine charge que l'électro-aimant le manœuvrant agira. 

Alors se produira presque à coup sûr un arc électrique, en particulier si phase et neutre ont été inversés par le poseur. A ce moment-là les risques d'extension à un véritable incendie sont grands. C'est bien ce à quoi nous assistons, depuis le commencement des poses, et malgré les précautions des "Autorités" pour que la publicité faite à "ces incidents" soit minimisée le plus possible.

Les départs de feu ? Il semble bien que désormais il y en ait plusieurs chaque semaine, avec les mêmes causes. Les compagnies d'assurance le confirment, comme a pu l'assurer un spécialiste à la tribune du colloque qui a eu lieu à la salle Victor Hugo de l'Assemblée nationale le 9 avril, à propos du Linky précisément.

Qu'est-ce que le Linky ? Laissons Monsieur Philippe Monloubou, président du directoire d'ENEDIS ex-ERDF, le définir lui-même :

« Linky est un CAPTEUR... qui nous permettra de devenir un opérateur de BIG DATA »



On ne saurait être plus clair. Linky n'est pas un compteur, même si une fonction annexe permet bien approximativement de lui prêter cet usage (il n'est pourtant pas homologué officiellement en tant qu'appareil de mesures). Linky est chargé, à des intervalles réglables au bon vouloir de l'opérateur, de recueillir des données sur des personnes qui ne sont plus des usagers du service public, mais de simples clients comme ceux de Facebook ou d'Amazon. La fameuse courbe de charge est une mine d'or.  Effectivement, elle permet (et c'est Bernard Lassus, cadre supérieur d'ENEDIS et directeur du programme Linky qui l'a démontré) de savoir exactement quand et pour combien de temps tel appareil bien précis a fonctionné chez vous. Avec un peu plus de subtilité, s'il s'agit d'un écran de télévision, en faisant corréler les fluctuations de consommation et les pics de musique et d'image des émissions, il sera même possible de savoir QUELLE chaîne, quelle émission est regardée. Impressionnant, non ?

Comme les appareils sont désormais tous pucés depuis environ 2010,  le CAPTEUR, éventuellement aidé du module ERL qui viendra le compléter un peu plus tard, saura exactement par échanges de données quel modèle vous avez chez vous, son âge... et ainsi aider "utilement" les constructeurs d'électroménager à solliciter les clients un peu avant l'arrivée fatidique de l'obsolescence programmée : elle est belle, la vie, tout de même !

Voilà qui sera intéressant. ENEDIS n'a absolument pas pris la peine de demander aux usagers l'autorisation de déposer des COMPTEURS en parfait état de marche (ces compteurs appartiennent même aujourd'hui aux communes), de les DÉTRUIRE (donc de les voler aux collectivités), et de les remplacer par des CAPTEURS approximatifs en métrologie, mais passionnants pour des acheteurs de données volées (elles aussi) sans vergogne. Donc ENEDIS va se faire beaucoup d'argent, sur des appareils que, à partir de 2021, les usagers vont largement payer (y compris les intérêts des sommes avancées) grâce à la TURPE. Une taxe fourre-tout à laquelle ces braves gens feront dire tout ce qu'ils veulent.

L'usager tente-t-il de s'opposer à ce remplacement à la hussarde ? Même s'il a de graves ennuis de santé, c'est lui qui sera menacé par les poseurs, ou par les "commerciaux" d'ENEDIS. Les témoignages sont légion. Y compris de l'auteur de ce billet. Il convient bien entendu de ne rien lâcher, puisque rien dans la loi n'oblige le citoyen à ACCEPTER ce nouvel appareil, même si Enedis a pour mission de le déployer. Heureusement, de plus en plus les citoyens sont devenus conscients de ces enjeux malgré le couvercle posé dans les médias par "les Autorités" pour éviter cette prise de conscience.

Une question très pertinente a même été posée le 9 avril par un intervenant de la salle, à Paris. De même que l'intrusion d'une personne dans l'intimité d'un ménage est interdite, de même celle d'ondes non sollicitées comme celles du CPL qui essaime sur plusieurs centaines de mètres (même si soi-même on n'a pas subi l'irruption d'un Linky chez soi), doit-elle être considérée comme répréhensible devant la loi.  Après tout, on appelle bien la police pour des tapages nocturnes !

Jean-Claude

jeudi 5 avril 2018

Le Linky communicant : ce qu'il faut savoir

C'était le 3 novembre 2017.

Ce jour-là Stéphane Lhomme se déplaçait à Poitiers, pour une conférence qui allait faire date. Il était en effet prévu à la fois de sous-titrer la conférence, et de la doubler par des opérateurs du langage des signes.

La salle s'est très correctement remplie (de 250 à 300 personnes, semble-t-il). Au premier rang, de nombreux sourds et malentendants avaient fait le déplacement.



Comme c'est presque la règle, la réunion a un peu débordé les horaires prévus, ce qui a obligé les organisateurs à ne pas inclure dans la vidéo le débat qui a suivi. C'était dommage, car certains points non abordés par le conférencier dans le courant de son exposé, ont été mis sur le tapis.

(Soit dit en passant, il faudra que je pose la question à l'organisatrice, Patricia, animatrice du grand collectif couvrant toutes les Deux-Sèvres : peut-on récupérer encore les propos qui se sont dits au cours de ce débat)

Bien entendu, j'étais présent. Depuis Nantes, ce n'est pas trop loin.

Il sera sans doute important de ne pas hésiter à poser des questions complémentaires. Quelques points de détails n'ont pas été abordés, tels que le défaut d'assurance pour tous les dégâts d'origine électromagnétiques (incendies, santé...)

Continuons ensemble !
Jean-Claude