dimanche 14 octobre 2018

Le système de comptage connecté Linky est vraiment un souci

Nos amis des associations et collectifs sur le plan national ont bien travaillé : voici grâce à Serge de Next Up, Henri de Locmaria Plouzané, Patrice de Robin des Toits Midi-Pyrénées, et d'autres sans doute, une courte synthèse qui conforte totalement notre billet du 12 octobre.

Merci BEAUCOUP à eux tous.



Comptage puissance : le système de comptage connecté Linky est un escroquerie, la preuve.
 Surconsommation :  Le système de comptage connecté Linky est énergivore, la preuve



L'arnaque est énorme, et à plusieurs niveaux.


Une des plus grosses et indépendamment du comptage du réactif:


Sachant pour simplifier que P=UI, à P donné, si U augmente, I baisse.
(P = puissance en watts, U = différence de potentiel en volts, I = intensité en ampères)

D'après M. Leroutier d'ENEDIS, Linky coupe à 1,3 Puissance  souscrite, avec un délai de 10 secondes.


On sait qu'il ment: la coupure se fait à Puissance  souscrite et à 0 seconde + epsilon.
(cela a été vérifié par des essais très clairs, ce ne sont pas des paroles en l'air)


Mais le pire est que la valeur de Pcoup ???? est  configurée dans  Linky pour une tension de 220V


Or dans la vraie vie, et surtout en agglomération, la tension de livraison est autour de 235/240V, et de ce fait l'intensité capable de transiter est plus faible. C'est d'autant plus gênant que la consommation des appareils électriques est à intensité constante. Donc à intensité consommée donnée, un compteur Linky facturera une puissance consommée supérieure.


Remarque: le pouvoir de coupure d'un interrupteur fait référence, non à la puissance au delà de  laquelle il est censé s'ouvrir, mais à sa capacité à s'ouvrir sur défaut électrique. On l'appelle aussi puissance de court circuit.


Exemple: un AGCP (Appareil Général de Coupure Primaire ) (ce qu'on appelle généralement le disjoncteur principal) a une intensité de court circuit de 2000 Ampères, donc il est capable de s'ouvrir même sur un courant de défaut proche de 2000A.
L'intensité de court circuit du breaker (interrupteur interne) linky est seulement de 100Ampères !!! (chambres de coupures faiblement dimensionnées).


L'AGCP est calibré en Ampère, donc pour l'usager c'est plus équitable


Au final: le breaker de Linky, à une puissance de coupure correspondant à la puissance souscrite, et joue le rôle de fusible pour ça, plus une coupure possible à distance (sur la phase uniquement si c'est correctement monté : sinon c'est sur le neutre). L'AGCP continuera à assurer une protection sur courant de défaut, mais avant qu'il s'ouvre, les contacts du breaker peuvent amorcer.


Formidable



 
Pour illustrer ce texte, pourquoi ne pas proposer cette courte vidéo généreusement proposée par Next Up ? C'est édifiant !
https://videos2.next-up.org/ENEDIS_Repond.html

7 commentaires:

  1. d'où la nécessité de résister contre le Linky et son monde

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    1. Plus que jamais !

      Et comme dit le journal Fakir, "A la fin, c'est nous qu'on va gagner !"

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  2. vous écrivez des aneries monumentales je ne pense pas que vous avez compris le quart de ce que vous avez écrit..Le compteur coupe bien à 1,3 x puissance souscrite, ce qui veut dire en chiffre pour un abonnement à 6 KVA la coupure se fera à 7,8 KVA, on est loin de vos chiffres,(essaies éfectués sur une dizaine de compteurs). D'ou sortez vous que P coup est configurée pour 220 V???
    << à intensité consommée donnée, un compteur Linky facturera une puissance consommée supérieure.>> encore une de vos invention, il est tellement simple de comparer un compteur en branchant un deuxième en série
    un interrupteur n'a pas de pouvoir de coupure , c'est le disjoncteur ou le fusible en amont qui s'en occupe, dans notre cads c'est un fusible.
    Comparer un interrupteur et un disjoncteur ne sert à rien c'est comme comparer un avion et une voiture
    <>celle l'à est trop bonne, j'ai fait une copie de cet article pour la faire étudier à des élèves ,histoire de voir jusqu'où va la stupidité

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    1. Bonjour,
      sans être électricien, je crains que vos qualités pédagogiques ("faire étudier à des élèves"), l'animosité de votre réponse ("celle l'à est trop bonne", "stupidité"), votre orthographe aléatoire et la typographie très originale de votre texte n'aident guère à éclaircir une problématique dramatique eu égard aux incendies récurrents et au déni même de la Constitution que représente le déploiement forcé des capteurs Linky.

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    2. Cher anonyme, il me semble avoir déjà vu passer ce Baxter sur des forums, avec autant de brio qu'ici. J'ai tout de même laissé son texte, aux accents curieux, à la mise en page originale, aux assertions aussi catégoriques que manquant de cohérence avec les faits. Bonne journée !

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    3. @ baxter
      Réponse d'un ingénieur de terrain EDF (30 ans de carrière) récemment à la retraite.

      « Des tests on déjà été effectués en branchant un compteur ordinaire en série avec un linky: c'est édifiant!

      Un interrupteur a une simple fonction d'ouverture/fermeture, qu'elle soit manuelle en locale ou en télécommande (par exemple des sectionneurs en HT)

      Un disjoncteur est un interrupteur, équipé d'une protection qui assure le déclenchement/réenclenchement selon des critères déterminés à l'avance par l'exploitant.

      Je ne vois pas le rapport avec des avions et des voitures... »

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  3. Trois Universités Européennes (dont celle d'Amboug, Allemagne) confirme bien les imprécisions du comptage des compteurs linky, allant de mois 32% a plus 487% sur 9 compteurs poses en ligne derriere deux compteurs mécaniques,(vendus au Liban pour UN MILLION d'€) en biface et tri-face

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