Cette
conférence s'est déroulée le 22 novembre dans un amphi de la faculté de
médecine, à Nantes. Plus de deux cents personnes s'étaient déplacées,
dont une vingtaine de membres du collectif.
La réunion a été inégale. Un vieux monsieur, un scientifique, est intervenu en dernier, il est venu spécialement de Lannion pour raconter qu'il avait parcouru la France avec une remorque, pour expliquer sur des places publiques ce que sont les ondes électromagnétiques. On ne l'écoutait guère.
Une dame, docteur au CHU à Nantes, a expliqué ses entrevues avec des hyper-électrosensibles, et a raconté la détresse de ces personnes. Il n'y a pas de remède. Elle suppose que de nombreux facteurs, non significatifs pris séparément, en sont la cause. On aurait aimé l'entendre plus longtemps. Elle a parlé d'autres patients, comme ceux qui sont sensibles aux odeurs, qui ont les mêmes symptômes à la fois divers, et aléatoires, mais tout aussi pénibles.
Il y avait aussi un professeur de Limoges qui fait des expériences diverses sur des cellules, comme sur des souris, comme sur des humains. Elle fait partie de ces "grosses têtes" qui établissent les normes acceptables de façon tellement scientifique que les vraies réactions des humains ne l'intéressent guère, puisqu'elles ne correspondent pas aux normes. On lui a reproché de travailler grâce aux fonds donnés par des industriels, comme Orange ou SFR : elle s'en est défendue en affirmant que ces fonds transitaient par un organisme officiel qui bénéficiait aussi de l'argent de l'État, mais de nombreux présents ont rétorqué que cela ne changeait rien (moi le premier).
La réunion a été inégale. Un vieux monsieur, un scientifique, est intervenu en dernier, il est venu spécialement de Lannion pour raconter qu'il avait parcouru la France avec une remorque, pour expliquer sur des places publiques ce que sont les ondes électromagnétiques. On ne l'écoutait guère.
Une dame, docteur au CHU à Nantes, a expliqué ses entrevues avec des hyper-électrosensibles, et a raconté la détresse de ces personnes. Il n'y a pas de remède. Elle suppose que de nombreux facteurs, non significatifs pris séparément, en sont la cause. On aurait aimé l'entendre plus longtemps. Elle a parlé d'autres patients, comme ceux qui sont sensibles aux odeurs, qui ont les mêmes symptômes à la fois divers, et aléatoires, mais tout aussi pénibles.
Il y avait aussi un professeur de Limoges qui fait des expériences diverses sur des cellules, comme sur des souris, comme sur des humains. Elle fait partie de ces "grosses têtes" qui établissent les normes acceptables de façon tellement scientifique que les vraies réactions des humains ne l'intéressent guère, puisqu'elles ne correspondent pas aux normes. On lui a reproché de travailler grâce aux fonds donnés par des industriels, comme Orange ou SFR : elle s'en est défendue en affirmant que ces fonds transitaient par un organisme officiel qui bénéficiait aussi de l'argent de l'État, mais de nombreux présents ont rétorqué que cela ne changeait rien (moi le premier).
Nous
avons appris certaines choses cependant. Déjà on nous a décrit les
méthodes des scientifiques pour que leurs expériences soient
reproductibles par d'autres personnes, ailleurs et plusieurs fois, pour
éviter toute ambiguïté. Selon le professeur, un déclenchant aux maux est l'élévation de température, c'est prouvé, alors que les ondes en tant que telles,
selon ses dires, n'ont aucun, non, aucun effet significatif et
reproductible. Du coup les normes officielles n'en tiennent pas compte.
Qu'en
conclure ? Si les industriels les laissent faire, peut-être les
scientifiques trouveront-ils quelque chose, un jour, mais nous n'en
sommes pas encore là.
Donnons quelques noms.
RépondreSupprimerL'ingénieur présent hier soir est Pierre-Noël Favennec, président d'Armorscience.
Le médecin, à la retraite depuis seulement quelques jours, qui s'occupait des personnes aux diagnostics orphelins, d'après ce que nous avons pu comprendre, est le Docteur Aline Dupas. Hélas, son poste n'est pas maintenu.
Le professeur de Limoges s'appelle Catherine Yardin. Elle collabore avec un organisme gouvernemental nommé l'ANSES, dont le rapport très attendu par certains va sortir très bientôt. Le précédent, datant de 2012, est obsolète. Je n'en attends pas grand-chose, puisque les opérateurs d'ondes diverses contribuent à son financement.