COMMUNIQUÉ
de PRESSE concernant les « Compteurs
communicants », par le
collectif 44 contre Linky
L'appareil nommé Linky est parmi ce qu'on appelle les "compteurs communicants" le plus en avant, parce que c'est lui qui est prévu dans le plus grand nombre de cas (trente-cinq millions de CAPTEURS, selon le mot bien précis de Monsieur Philippe Monloubou, président du directoire d'Énédis). Énédis est l'une des sociétés nées de l'éclatement d'EDF. Celle-ci reste la société-mère, à la fois multinationale et propriété à 80% de l'État actionnaire. Enédis gère le réseau moyenne et basse tension en France, à hauteur de 95% du réseau. Elle est filiale d'EDF à 100%. Quel que soit le fournisseur d'électricité, c'est Énédis qui gère le courant depuis les gros transformateurs haute tension de RTE (Réseau de Transport d'Électricité, les autoroutes du courant en quelque sorte) où le courant excède 50 000 volts, jusqu'à la sortie du disjoncteur principal chez l'utilisateur final qui, s'il est un particulier, se contente du 220 volts normalisé à 50 périodes par seconde (50 hertz). (la précision a son importance)
Il était important de dresser le décor. En fait c'est RTE, pas ENEDIS, qui régularise les apports (centrales, barrages, etc) et les utilisations, puisque le courant, en gros, ne peut pas se stocker : on travaille toujours à flux tendu entre production et consommation, quitte à vendre à l'étranger à certaines heures les excédents, et à acheter à d'autres heures les besoins inassouvis. D'où une régulation à l'échelle européenne, qui tient compte des décalages horaires de consommation et de production (voir le solaire ou l'éolien par exemple).
Par une sorte de passe-droit, Enedis dit se croire obligée d'imposer la pose de CAPTEURS, qui lui donneraient une vision instantanée des consommations liées à des utilisations type lave-vaisselle, lave-linge, télévision, et j'en passe. Selon ses dires elle serait en mesure de couper (à pleine charge donc) certains appareils consommant trop à l'heure choisie par elle, sans se préoccuper du fait que cela puisse les endommager, en particulier au redémarrage. Un lissage qui peut coûter bien cher. De plus, la courbe de charge si elle est assez fine (chaque appareil présente un profil particulier de démarrage et de consommation électrique) permet de tout savoir de vos habitudes de vie, ce qui pose de grosses interrogations liées à l'intimité.
Paradoxe, elle dit ne procéder qu'à une seule communication par jour (correspondant au stockage des mesures fines prises, pour être significatives, toutes les demi-heures, voire plus souvent encore), alors que des mesures de champ électromagnétique prises par un spécialiste attestent que le dialogue entre le CAPTEUR et le concentrateur qui le relaie au bord de la rue, à hauteur d'homme, est quasi-continu. Pour influer sur le rapport production-consommation, ces dialogues ne peuvent être que continus, effectivement. Par le CPL, tous les voisins en profitent, d'ailleurs : il n'y a aucune barrière.
En fait, si l'on se réfère aux directives européennes, ou même à la loi dite “de transition énergétique” française censée retranscrire ces directives, ce changement d'appareil n'est pas aussi impératif. Les “anciens” compteurs permettent tout aussi bien de connaître sa consommation et ses fluctuations, il suffit d'un papier et d'un crayon. C'est bien pourquoi, devant une commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée Nationale du 2 février 2016, monsieur Monloubou déjà nommé a avoué qu'il ne pouvait pas imposer ces appareils.
https://www.youtube.com/watch?v=VXtPsC4ZKH0
Cela n'a pas empêché Énédis d'être formidablement impérative envers les poseurs (mal formés) des sous-traitants chargés de la pose. Bris de clôtures, coupures de chaînes, presque rien ne doit les arrêter.
Il était important de dresser le décor. En fait c'est RTE, pas ENEDIS, qui régularise les apports (centrales, barrages, etc) et les utilisations, puisque le courant, en gros, ne peut pas se stocker : on travaille toujours à flux tendu entre production et consommation, quitte à vendre à l'étranger à certaines heures les excédents, et à acheter à d'autres heures les besoins inassouvis. D'où une régulation à l'échelle européenne, qui tient compte des décalages horaires de consommation et de production (voir le solaire ou l'éolien par exemple).
Par une sorte de passe-droit, Enedis dit se croire obligée d'imposer la pose de CAPTEURS, qui lui donneraient une vision instantanée des consommations liées à des utilisations type lave-vaisselle, lave-linge, télévision, et j'en passe. Selon ses dires elle serait en mesure de couper (à pleine charge donc) certains appareils consommant trop à l'heure choisie par elle, sans se préoccuper du fait que cela puisse les endommager, en particulier au redémarrage. Un lissage qui peut coûter bien cher. De plus, la courbe de charge si elle est assez fine (chaque appareil présente un profil particulier de démarrage et de consommation électrique) permet de tout savoir de vos habitudes de vie, ce qui pose de grosses interrogations liées à l'intimité.
Paradoxe, elle dit ne procéder qu'à une seule communication par jour (correspondant au stockage des mesures fines prises, pour être significatives, toutes les demi-heures, voire plus souvent encore), alors que des mesures de champ électromagnétique prises par un spécialiste attestent que le dialogue entre le CAPTEUR et le concentrateur qui le relaie au bord de la rue, à hauteur d'homme, est quasi-continu. Pour influer sur le rapport production-consommation, ces dialogues ne peuvent être que continus, effectivement. Par le CPL, tous les voisins en profitent, d'ailleurs : il n'y a aucune barrière.
En fait, si l'on se réfère aux directives européennes, ou même à la loi dite “de transition énergétique” française censée retranscrire ces directives, ce changement d'appareil n'est pas aussi impératif. Les “anciens” compteurs permettent tout aussi bien de connaître sa consommation et ses fluctuations, il suffit d'un papier et d'un crayon. C'est bien pourquoi, devant une commission d'enquête parlementaire de l'Assemblée Nationale du 2 février 2016, monsieur Monloubou déjà nommé a avoué qu'il ne pouvait pas imposer ces appareils.
https://www.youtube.com/watch?v=VXtPsC4ZKH0
Cela n'a pas empêché Énédis d'être formidablement impérative envers les poseurs (mal formés) des sous-traitants chargés de la pose. Bris de clôtures, coupures de chaînes, presque rien ne doit les arrêter.
Nous n'inventons hélas rien.
Qu'en est-il de la situation présente ?
Quatre cent dix sept communes, de la plus petite à une ville comme Aix en Provence, se sont prononcées contre le Linky à ce jour. Seules quelques-unes, bizarrement parmi les plus petites, ont été assignées pour des procès. Procès sur la forme le plus souvent, le fond est plus long à traiter.
Des citoyens ont porté plainte contre des poseurs (et réciproquement le plus souvent) : le plus emblématique a été gagné ces jours-ci sur le fond par le pompier de l'île de Ré agressé chez lui. La Cour a reconnu de sa part la légitime défense de son bien. D'autres procès on été gagnés également.
Des capteurs posés sans autorisation ont été depuis remplacés par des compteurs plus anciens, soit par ordre judiciaire, soit comme en Ile et Vilaine par le préfet lui-même parce que la vie de quelqu'un était en danger. Témoignage direct devant tout un auditoire dont nous-mêmes, d'un des acteurs militants du drame. Vu les évènements des dernières semaines, il semble bien que la Justice constate la valeur et la légitimité des recours et des résistances.
Rien n'est joué ; mais pour les promoteurs de ces atteintes manifestes à la vie privée, ce n'est toujours pas gagné. Qu'ils se rassurent : la résistance ne faiblira pas. Il y a peu, nous étions présents pour animer la création – maintenant effective – du comité anti-Linky de Saint Nazaire. Très bientôt ce sera le tour de Piriac. Désormais, sur toute la France ces collectifs ou associations sont des centaines, et ils se serrent les coudes.
Cela n'empêche pas le collectif nantais de s'appliquer à distribuer des prospectus et à discuter avec les personnes qui les prennent, souvent avec plaisir et attention. Il faut dire que nous avons le témoignage de personnes qui ont des soucis avec ces nouveaux capteurs, et qui ont basculé dans l'électro-hypersensibilité. Ainsi de cette dame de Bouguenais, qui ne réussit plus à dormir la nuit qu'au moyen de puissants médicaments, et qui souffre désormais d'une santé très précaire. Elle ne savait même pas qu'il était installé, et c'est par hasard qu'elle a constaté la substitution. Si elle va chez des amis, elle sait très vite s'ils ont un de ces nouveaux CAPTEURS : s'ils sont encore épargnés, au bout de deux heures environ les maux de tête disparaissent, et reviennent quand elle retourne chez elle. Que ne ferait-on pas, pour éviter ce gros désagrément à d'autres personnes ?
Rappelons aussi que ces nouveaux appareils, au lieu de 60 ou 70 ans de bons et loyaux services, seront à changer au bout d'une quinzaine d'années (sans doute à nos frais), bien moins pour ceux qui seront à l'extérieur. Quel gâchis écologique de voir ces anciens appareils, en parfait état de marche, remplacés par ces produits bon marché ! Les collectivités locales en sont propriétaires, c'est une sorte de vol qui s'opère ainsi pour des préoccupations uniquement économiques au bénéfice de grandes entreprises, et rien qu'elles. Quid, bien entendu, des anciens appareils ? Seront-ils recyclés intelligemment ? Le doute reste bien présent, faute d'assurances réelles.
A propos d'assurances, il a été décelé à maintes reprises des départs d'incendies en raison de poses incorrectes, mais aussi des bris d'appareils ménagers "tués" par les CPL émis par les nouveaux CAPTEURS, et leurs impulsions par salves perturbant le courant 50 hertz d'alimentation tout au long des fils des logements. Différentes sources indiquent que les réassureurs, donc les assureurs directs, ne prennent pas en compte les désagréments nés des ondes électromagnétiques.
Il faut souligner qu'ENEDIS assure toujours que ses CAPTEURS ne rayonnent pas plus que les compteurs classiques, et que par conséquent tout est bien : de nombreuses mesures effectuées par des bénévoles le confirment. La question n'est pas là : c'est LE RÉSEAU des fils non blindés qui rayonne.
Rappelons que le CPL (courant porteur en ligne) du Linky émet ces ondes d'un bout à l'autre des réseaux, jusqu'à la veilleuse du bébé ou le réveil électrique. Sa portée théorique est de deux kilomètres environ, pour le CPL G3 installé maintenant : même si la traversée de murs l'affaiblit, il est encore suffisamment agissant au niveau d'un immeuble entier, ou d'un petit pâté de maisons. Il s'agit bien entendu de tous les CPL émis par tous les compteurs, donc il peut se créer des interférences, des “nœuds” et des “ventres” dans le profil de l'onde induite, ce qui augmente encore la nuisance. Il reste “dans les normes”, parce que celles-ci en France sont cent fois supérieures au niveau maximum préconisé par les scientifiques indépendants.
La raison en est simple : les chercheurs officiels français ne tiennent compte que de l'échauffement causé par “l'effet antenne” sur le corps, et pas du tout de l'impact perturbant des salves électromagnétiques sur les cellules elles-mêmes, en particulier les cellules nerveuses. Cet impact effectif est en effet aussi divers que les humains, donc les résultats diffèrent : ce qui ne serait pas « scientifique » puisque non totalement reproductible. Un peu facile et léger ! C'est pourtant le discours qui fut tenu en 2016 par un chercheur, co-responsable selon ses dires des normes françaises, devant un parterre de témoins dont nous étions.
Ajoutons, à titre indicatif, que cette migration forcée vers des CAPTEURS pour lesquels les utilisateurs n'ont pas signé de contrat engendre un coût : ENEDIS assure que c'est gratuit. En fait, des taxes ont déjà augmenté significativement, et l'intention de facturer désormais non des KWh, soit la puissance effectivement consommée, mais des KVA, assure grâce au fameux cosinus Phi une confortable augmentation automatique de 15 à 30 % environ. Cela dépend des appareils branchés, chez lesquels la perte en influx magnétique est plus ou moins forte, en particulier au démarrage. Malgré tout, en raison du fait que ces appareils seront vite en fin de vie (au plus 15 ans, mais sans doute bien moins à l'extérieur), ces augmentations de collecte de fonds ne suffiront pas à couvrir le déploiement : les premiers appareils posés seront déjà à changer très probablement, alors que les derniers seront à peine posés.
En tout état de cause, EDF avec ses filiales ne rentrera pas dans ses frais, et les utilisateurs seront perdants sur tous les plans. Le seul “bénéficiaire” sera le BIG DATA, ces mégadonnées qui font saliver de grands groupes pour des raisons diverses. Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft ) et d'autres comme les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) se frottent les mains. Eux savent déjà traiter ces données, au prix de consommations effrénées de courant électrique (l'équivalent de 30 centrales nucléaires dans le monde) : la ferme d'ordinateurs (datacenter) la plus puissante de Google, déjà, comporterait un million d'ordinateurs (les opérateurs sont discrets là-dessus). Ce sera bien entendu aussi au prix de la perte de notre vie privée. Sommes-nous prêts à ce sacrifice POUR RIEN ?
Qu'en est-il de la situation présente ?
Quatre cent dix sept communes, de la plus petite à une ville comme Aix en Provence, se sont prononcées contre le Linky à ce jour. Seules quelques-unes, bizarrement parmi les plus petites, ont été assignées pour des procès. Procès sur la forme le plus souvent, le fond est plus long à traiter.
Des citoyens ont porté plainte contre des poseurs (et réciproquement le plus souvent) : le plus emblématique a été gagné ces jours-ci sur le fond par le pompier de l'île de Ré agressé chez lui. La Cour a reconnu de sa part la légitime défense de son bien. D'autres procès on été gagnés également.
Des capteurs posés sans autorisation ont été depuis remplacés par des compteurs plus anciens, soit par ordre judiciaire, soit comme en Ile et Vilaine par le préfet lui-même parce que la vie de quelqu'un était en danger. Témoignage direct devant tout un auditoire dont nous-mêmes, d'un des acteurs militants du drame. Vu les évènements des dernières semaines, il semble bien que la Justice constate la valeur et la légitimité des recours et des résistances.
Rien n'est joué ; mais pour les promoteurs de ces atteintes manifestes à la vie privée, ce n'est toujours pas gagné. Qu'ils se rassurent : la résistance ne faiblira pas. Il y a peu, nous étions présents pour animer la création – maintenant effective – du comité anti-Linky de Saint Nazaire. Très bientôt ce sera le tour de Piriac. Désormais, sur toute la France ces collectifs ou associations sont des centaines, et ils se serrent les coudes.
Cela n'empêche pas le collectif nantais de s'appliquer à distribuer des prospectus et à discuter avec les personnes qui les prennent, souvent avec plaisir et attention. Il faut dire que nous avons le témoignage de personnes qui ont des soucis avec ces nouveaux capteurs, et qui ont basculé dans l'électro-hypersensibilité. Ainsi de cette dame de Bouguenais, qui ne réussit plus à dormir la nuit qu'au moyen de puissants médicaments, et qui souffre désormais d'une santé très précaire. Elle ne savait même pas qu'il était installé, et c'est par hasard qu'elle a constaté la substitution. Si elle va chez des amis, elle sait très vite s'ils ont un de ces nouveaux CAPTEURS : s'ils sont encore épargnés, au bout de deux heures environ les maux de tête disparaissent, et reviennent quand elle retourne chez elle. Que ne ferait-on pas, pour éviter ce gros désagrément à d'autres personnes ?
Rappelons aussi que ces nouveaux appareils, au lieu de 60 ou 70 ans de bons et loyaux services, seront à changer au bout d'une quinzaine d'années (sans doute à nos frais), bien moins pour ceux qui seront à l'extérieur. Quel gâchis écologique de voir ces anciens appareils, en parfait état de marche, remplacés par ces produits bon marché ! Les collectivités locales en sont propriétaires, c'est une sorte de vol qui s'opère ainsi pour des préoccupations uniquement économiques au bénéfice de grandes entreprises, et rien qu'elles. Quid, bien entendu, des anciens appareils ? Seront-ils recyclés intelligemment ? Le doute reste bien présent, faute d'assurances réelles.
A propos d'assurances, il a été décelé à maintes reprises des départs d'incendies en raison de poses incorrectes, mais aussi des bris d'appareils ménagers "tués" par les CPL émis par les nouveaux CAPTEURS, et leurs impulsions par salves perturbant le courant 50 hertz d'alimentation tout au long des fils des logements. Différentes sources indiquent que les réassureurs, donc les assureurs directs, ne prennent pas en compte les désagréments nés des ondes électromagnétiques.
Il faut souligner qu'ENEDIS assure toujours que ses CAPTEURS ne rayonnent pas plus que les compteurs classiques, et que par conséquent tout est bien : de nombreuses mesures effectuées par des bénévoles le confirment. La question n'est pas là : c'est LE RÉSEAU des fils non blindés qui rayonne.
Rappelons que le CPL (courant porteur en ligne) du Linky émet ces ondes d'un bout à l'autre des réseaux, jusqu'à la veilleuse du bébé ou le réveil électrique. Sa portée théorique est de deux kilomètres environ, pour le CPL G3 installé maintenant : même si la traversée de murs l'affaiblit, il est encore suffisamment agissant au niveau d'un immeuble entier, ou d'un petit pâté de maisons. Il s'agit bien entendu de tous les CPL émis par tous les compteurs, donc il peut se créer des interférences, des “nœuds” et des “ventres” dans le profil de l'onde induite, ce qui augmente encore la nuisance. Il reste “dans les normes”, parce que celles-ci en France sont cent fois supérieures au niveau maximum préconisé par les scientifiques indépendants.
La raison en est simple : les chercheurs officiels français ne tiennent compte que de l'échauffement causé par “l'effet antenne” sur le corps, et pas du tout de l'impact perturbant des salves électromagnétiques sur les cellules elles-mêmes, en particulier les cellules nerveuses. Cet impact effectif est en effet aussi divers que les humains, donc les résultats diffèrent : ce qui ne serait pas « scientifique » puisque non totalement reproductible. Un peu facile et léger ! C'est pourtant le discours qui fut tenu en 2016 par un chercheur, co-responsable selon ses dires des normes françaises, devant un parterre de témoins dont nous étions.
Ajoutons, à titre indicatif, que cette migration forcée vers des CAPTEURS pour lesquels les utilisateurs n'ont pas signé de contrat engendre un coût : ENEDIS assure que c'est gratuit. En fait, des taxes ont déjà augmenté significativement, et l'intention de facturer désormais non des KWh, soit la puissance effectivement consommée, mais des KVA, assure grâce au fameux cosinus Phi une confortable augmentation automatique de 15 à 30 % environ. Cela dépend des appareils branchés, chez lesquels la perte en influx magnétique est plus ou moins forte, en particulier au démarrage. Malgré tout, en raison du fait que ces appareils seront vite en fin de vie (au plus 15 ans, mais sans doute bien moins à l'extérieur), ces augmentations de collecte de fonds ne suffiront pas à couvrir le déploiement : les premiers appareils posés seront déjà à changer très probablement, alors que les derniers seront à peine posés.
En tout état de cause, EDF avec ses filiales ne rentrera pas dans ses frais, et les utilisateurs seront perdants sur tous les plans. Le seul “bénéficiaire” sera le BIG DATA, ces mégadonnées qui font saliver de grands groupes pour des raisons diverses. Les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft ) et d'autres comme les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) se frottent les mains. Eux savent déjà traiter ces données, au prix de consommations effrénées de courant électrique (l'équivalent de 30 centrales nucléaires dans le monde) : la ferme d'ordinateurs (datacenter) la plus puissante de Google, déjà, comporterait un million d'ordinateurs (les opérateurs sont discrets là-dessus). Ce sera bien entendu aussi au prix de la perte de notre vie privée. Sommes-nous prêts à ce sacrifice POUR RIEN ?
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