(MERCI
DE BIEN VOULOIR TRANSFÉRER CE MAIL A VOTRE CARNET
D’ADRESSES)
Bonjour,
Tout d’abord, que ceux qui n'ont pas reçu de réponse aux mails qu'ils m'ont envoyés veuillent bien accepter mes excuses. Voici pourquoi je n'avais pas le temps de répondre :
Plusieurs recours en justice ont été déposés en janvier et février 2017, dans le prolongement de la signification par huissiers des Cahiers de doléances à 18 destinataires institutionnels, fin 2016 :
- Le premier, devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de l’arrêté du 4 janvier 2012 et de la décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013 ;
- puis à l’encontre des rapports de l’ANSES de décembre 2016 :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-25-janvier-2017-anonymise.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-anonymisee.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf
En examinant attentivement les textes, nous avons en effet découvert que les compteurs Linky ne respectent pas l’arrêté du 4 janvier 2012, dont l’article 4 prévoit que les compteurs Linky de moins de 36 kVA mesurent l’énergie « active ». Or le Linky mesure l’énergie « apparente ».
De plus, cet arrêté a été pris en application de l’article 4 du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010, lequel a été abrogé le 30 décembre 2015.
Il n’est donc plus valide.
Sur la base de ces arguments, la première action vise à obtenir le retrait de l’intégralité des compteurs Linky déjà posés, ainsi que l’arrêt du déploiement et de la fabrication du Linky.
La décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013, rejetant la demande d’annulation de l’arrêté du 4 janvier 2012 formulée par Robin des Toits, Que Choisir, le SIPPEREC (syndicat d’électricité
d’Ile-de-France) et le SIEL (syndicat d’électricité d’Indre-et-Loire) se fonde sur un décret également abrogé, relatif à la compatibilité électromagnétique.
Elle encourt donc également l’annulation. C'est très important puisque ENEDIS s'est prévalu de cette décision devant les tribunaux administratifs face aux communes.
Quant au rapport de l’ANSES de décembre 2016 (que je vous recommande de lire dans son intégralité), l'action se fonde sur le fait qu'il ne prend en compte que quatre mesures de compteurs Linky chez l’habitant et mentionne qu’il n’existe « aucune étude » concernant les effets sanitaires dans les gammes de fréquences émises par les Linky. Dès lors, il ne peut pas valablement conclure à une faible probabilité de risques sanitaires.
Le recours vise à obtenir l’annulation de ce rapport et l’injonction à l’ANSES de procéder à des investigations sur les cas de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky.
Afin de nourrir le dossier judiciaire, nous invitons toutes les personnes ayant subi des effets délétères en lien avec la pose du Linky à nous adresser leurs éléments à charge, qui seront versés dans la procédure :
- document récapitulatif : « Je souhaite verser mon témoignage au dossier judiciaire Linky »
http://www.santepublique-editions.fr/objects/je-temoigne-contre-linky.pdf
- CERFA « attestation témoin » complété de façon manuscrite et signé ;
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Cerfa_11527-02_attestation_temoin.pdf
- photocopie recto verso de leur pièce d’identité ;
- afin d’attester de leur qualité de titulaire d’un contrat de fourniture d’électricité, la photocopie de deux factures d’électricité, l’une antérieure à la pose et l’autre, postérieure. Si
vous avez été contraint-e de quitter votre logement, une ancienne facture et une facture récente peuvent constituer des preuves, de par la diminution de la consommation.
Le premier dossier déposé devant le Conseil d’Etat avait été initialement enregistré par la 9ème chambre, puis a été transféré, le 20 février 2017, à la 1ère chambre.
Parallèlement à cette réaffectation de chambre, le ministère de l’Environnement, qui était le seul adversaire désigné par la 9ème chambre, a été « rejoint » par Enedis, ce qui est pour le moins étonnant, puisque la contestation porte sur un texte législatif et sur une décision du Conseil d’Etat.
Vous pourrez suivre l’évolution des procédures sur la page :
http://www.santepublique-editions.fr/Linky-procedures.html
Je tiens à remercier tout particulièrement les 1600 signataires des Cahiers de doléances, ainsi que les 82 personnes qui ont participé, en septembre 2016, au financement de leurs significations par huissiers à 18 responsables institutionnels, pilotées par l’étude GRIFFON-WARET grâce aux 2496 euros reçus. Tous les donateurs qui nous ont envoyé leur adresse mail ont reçu un inventaire détaillé des participations, anonymisé.
Les Cahiers de doléances et les actes de signification sont en ligne ici :
http://www.santepublique-editions.fr/cahiers-doleances-contre-linky-gazpar-et-compteurs-d-eau.html
Toute personne ayant subi un préjudice relevant de la qualification pénale, et souhaitant intenter une action à l’encontre de l’un de ces destinataires, peut nous faire la demande de la version complète des Cahiers de doléances incluant les signatures, afin de la verser dans sa procédure (par exemple, les familles des personnes qui se sont suicidées après la pose du Linky – deux cas connus à ce jour).
Dans la France entière, l’étape suivante sera d’intenter des procédures pour chaque compteur déjà posé. Nous avons déjà déposé un premier dossier dans ce sens.
Toutes les précisions utiles sur ces procédures seront données ce soir à 19h lors d'un dîner-débat organisé dans le 17ème arrondissement de Paris (voir à la fin de ce mail).
UNE ULTIME LETTRE A ENVOYER A FRANCOIS HOLLANDE POUR QU'IL STOPPE LE
DÉPLOIEMENT DU LINKY AVANT SON DEPART
Le 23 avril 2017, dans deux mois, aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.
Un candidat, le maire et député de Yerres (91), s’est clairement prononcé contre le Linky.
On aimerait bien que tous les candidats en fassent autant.
Voir la vidéo postée le 15 février 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=XK__GB6o4_0
Pour M. Nicolas Dupont-Aignan, il ne s’agit pas seulement d’une posture à visée électoraliste, puisqu’il a fait voter le 11 avril 2016 une délibération interdisant les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/delib-YERRES-11-04-2016.pdf
J’ai rencontré le directeur territorial d’ENEDIS dans ce département de l’Essonne, Frédéric Boutaud, en octobre 2016. Il a affirmé, devant les élus d’une commune de ce département, que les délibérations de refus du Linky étaient « entachées d’illégalités ».
Pourquoi dans ce cas n’a-t-il pas attaqué celle de Yerres ?
Lors des contacts pris avec toutes les communes d’Île-de-France ayant délibéré, en préparation de la réunion du 8 septembre 2016, je me suis entretenue par téléphone avec le directeur de cabinet de M. Dupont-Aignan. Je lui ai demandé si leur délibération avait fait
l’objet d’un recours gracieux. Il m’a répondu que oui, le directeur territorial a prévenu M. Dupont-Aignan qu’il allait lui envoyer un recours gracieux. Ce dernier a alors répondu : « Faites votre travail, je ferai le mien ! ».
Le recours gracieux a bien été envoyé à la Commune de Yerres par ENEDIS, mais les choses en sont restées là. Ni ENEDIS, ni le préfet, n’ont ensuite attaqué cette délibération, et les délais sont aujourd’hui prescrits.
(En revanche, la commune de Burdignin (74), qui a utilisé ce modèle, a été attaquée).
Cette anecdote illustre le fait que lorsqu’un maire « montre ses muscles » et sa détermination à refuser le Linky, ENEDIS et la préfecture le laissent tranquille ! (le ministre de l’Intérieur, qui
chapeaute les préfets, était alors M. Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre).
Dans deux mois, M. François Hollande et son gouvernement devront rendre les clés de la Maison France.
Nous leur avons déjà tant écrit, sans jamais recevoir de réponse, que nous sommes fatigués de leur silence.
Néanmoins, une dernière action s’impose : les prévenir qu’il ne leur reste que deux mois pour nous délivrer du Linky avant que la Cour de Justice ne s’occupe d’eux.
Comme nous avons, tous, déjà beaucoup dépensé en lettre recommandées, significations, sommations, verrous sur les placards et barricades des compteurs, cette fois-ci nous nous contenterons d’actions « gratuites » :
- Une lettre recommandée adressée en franchise postale à M. le président de la République ; (toute lettre adressée au président de la République est gratuite même lorsqu’elle est adressée en recommandée, à condition de libeller l’enveloppe à l’attention de « Monsieur le président de la République », suivi de l’adresse, sans mentionner son nom).
- Des emails aux membres des cabinets ministériels, restés silencieux malgré les centaines de mails déjà reçus, et donc devenus complices.
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-dernier-avertissement-a-Francois-Hollande-et-son-gouvernement.rtf
Adresses mails des cabinets ministériels :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-adresses-mails-dernier-avertissement-aux-cabinets-ministeriels.rtf
Pour tenir le compte du nombre de personnes ayant lancé ces ultimes avertissements, je vous remercie de bien vouloir adresser un mail intitulé : « J’ai averti M. Hollande et son gouvernement », mentionnant le numéro de votre bordereau de recommandé au président de
la République, à :
info@santepublique-editions.fr
S’agissant des délibérations des communes contre Linky, une quinzaine de délibérations ayant été suspendues par les tribunaux administratifs, il a été conseillé dès le mois de janvier 2017 aux communes concernées d’annuler impérativement leurs délibérations attaquées avant qu’elles ne soient condamnées à les retirer par le tribunal administratif. Cette annulation par la commune doit intervenir par une nouvelle délibération du Conseil municipal.
C’est très important ! En effet, cela permettra aux autres communes ayant utilisé le même modèle, mais dont la délibération ne peut plus être attaquée compte tenu des délais, d’être en capacité de la maintenir, et de la faire respecter, ce qui ne sera pas possible en cas d’annulation par le tribunal administratif.
Nous tenons à la disposition des personnes intéressées un nouveau modèle de délibération fondé sur les bases juridiques évoquées ci-dessus.
Pour le recevoir par mail, veuillez envoyer à :
info@santepublique-editions.fr
un mail intitulé « Nouveau modèle de délibération », en indiquant à quelle commune vous souhaitez le proposer (nom et département).
Ce nouveau modèle est fondé sur les délibérations de deux communes n’ayant pas été attaquées (Yerres, 91, et Lhuys, 02), et sur les nouveaux arguments issus de notre examen juridique.
A ce sujet, il est de mon devoir d’attirer votre attention sur la fragilité des modèles de délibération proposés la semaine dernière par Stéphane Lhomme et un cabinet d’avocats basé dans le 16ème arrondissement de Paris.
En effet, le seul non-respect du pack de conformité de la CNIL ne sera pas suffisant pour gagner les procédures : même si nous savons que c’est faux, il suffira qu’ENEDIS affirme, comme il le fait déjà depuis de nombreux mois, que les données du Linky ne sont transmises qu’une fois par nuit, pour que les communes perdent leurs procès. Les arguments présentés dans ces modèles de délibération ne sont pas étayés.
Quant à l’argument fondé sur la désaffection et le déclassement des compteurs, en tant que biens publics, il ne permet aux communes que de récupérer les anciens compteurs après leur enlèvement, mais pas de s’opposer au remplacement des compteurs actuels par des Linky.
De plus, les modèles proposés n’ayant pas encore été « testés », personne ne sait comment les préfets et ENEDIS réagiront, ni s’ils enverront des recours gracieux ou intenteront des procédures.
En tout état de cause, il serait souhaitable que toutes les communes dont la délibération a été attaquée se fassent connaître pour que soient rendus publics les modèles à ne plus utiliser par les nouvelles communes qui veulent résister au Linky.
Je regrette vivement que le conseil municipal de Valencisse (41), qui avait refusé d’annuler sa délibération après qu’elle eut été suspendue en référé en novembre dernier, refuse à présent de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Orléans annulant sa délibération, au fond, d’autant que nous avons désormais des moyens juridiques solides à opposer à l’argumentation d’ENEDIS, et que nous lui avons proposé les services d’un avocat de droit public qui intervient dans le cadre de la prise en charge de l’assurance de la commune, sans honoraires supplémentaires.
Cette jurisprudence Valencisse porte préjudice à la résistance des communes contre Linky.
C’est pourquoi j’en appelle à tous les maires des communes attaquées, pour qu’ils annulent leur délibération AVANT que le tribunal administratif ne le fasse à leur place.
Le nouveau modèle que je propose est à leur disposition.
Bien sincèrement à vous,
Annie Lobé
http://www.santepublique-editions.fr
PS : Ci-joint également les conseils de M. Laye Camara du collectif Refus Linky Maisons-Alfort (94) pour faire face aux poseurs de Linky :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Conseils-pour-faire-face-aux-poseurs-de-Linky.pdf
Pour les Franciliens :
Annie Lobé donnera toutes les précisions utiles sur les actions judiciaires en cours,
ce samedi 25 février 2017 à 19h
Dîner débat à la crêperie
Armoric Saveurs
95, rue de Saussure
75017 PARIS
http://www.santepublique-editions.fr/comment-refuser-le-compteur-linky-chez-vous.html
Réservation souhaitée :
01 40 53 93 47A
Un menu est proposé en cas d'affluence.
Bonjour,
Tout d’abord, que ceux qui n'ont pas reçu de réponse aux mails qu'ils m'ont envoyés veuillent bien accepter mes excuses. Voici pourquoi je n'avais pas le temps de répondre :
Plusieurs recours en justice ont été déposés en janvier et février 2017, dans le prolongement de la signification par huissiers des Cahiers de doléances à 18 destinataires institutionnels, fin 2016 :
- Le premier, devant le Conseil d’Etat, à l’encontre de l’arrêté du 4 janvier 2012 et de la décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013 ;
- puis à l’encontre des rapports de l’ANSES de décembre 2016 :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-25-janvier-2017-anonymise.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-Premier-recours-Linky-Conseil-Etat-anonymisee.pdf
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Liste-des-pieces-recours-conjoint-Linky-Conseil-Etat-ANSES-13-fevrier-2017-anonymise.pdf
En examinant attentivement les textes, nous avons en effet découvert que les compteurs Linky ne respectent pas l’arrêté du 4 janvier 2012, dont l’article 4 prévoit que les compteurs Linky de moins de 36 kVA mesurent l’énergie « active ». Or le Linky mesure l’énergie « apparente ».
De plus, cet arrêté a été pris en application de l’article 4 du décret n° 2010-1022 du 31 août 2010, lequel a été abrogé le 30 décembre 2015.
Il n’est donc plus valide.
Sur la base de ces arguments, la première action vise à obtenir le retrait de l’intégralité des compteurs Linky déjà posés, ainsi que l’arrêt du déploiement et de la fabrication du Linky.
La décision du Conseil d’Etat du 20 mars 2013, rejetant la demande d’annulation de l’arrêté du 4 janvier 2012 formulée par Robin des Toits, Que Choisir, le SIPPEREC (syndicat d’électricité
d’Ile-de-France) et le SIEL (syndicat d’électricité d’Indre-et-Loire) se fonde sur un décret également abrogé, relatif à la compatibilité électromagnétique.
Elle encourt donc également l’annulation. C'est très important puisque ENEDIS s'est prévalu de cette décision devant les tribunaux administratifs face aux communes.
Quant au rapport de l’ANSES de décembre 2016 (que je vous recommande de lire dans son intégralité), l'action se fonde sur le fait qu'il ne prend en compte que quatre mesures de compteurs Linky chez l’habitant et mentionne qu’il n’existe « aucune étude » concernant les effets sanitaires dans les gammes de fréquences émises par les Linky. Dès lors, il ne peut pas valablement conclure à une faible probabilité de risques sanitaires.
Le recours vise à obtenir l’annulation de ce rapport et l’injonction à l’ANSES de procéder à des investigations sur les cas de personnes ayant dû quitter leur logement après la pose du Linky.
Afin de nourrir le dossier judiciaire, nous invitons toutes les personnes ayant subi des effets délétères en lien avec la pose du Linky à nous adresser leurs éléments à charge, qui seront versés dans la procédure :
- document récapitulatif : « Je souhaite verser mon témoignage au dossier judiciaire Linky »
http://www.santepublique-editions.fr/objects/je-temoigne-contre-linky.pdf
- CERFA « attestation témoin » complété de façon manuscrite et signé ;
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Cerfa_11527-02_attestation_temoin.pdf
- photocopie recto verso de leur pièce d’identité ;
- afin d’attester de leur qualité de titulaire d’un contrat de fourniture d’électricité, la photocopie de deux factures d’électricité, l’une antérieure à la pose et l’autre, postérieure. Si
vous avez été contraint-e de quitter votre logement, une ancienne facture et une facture récente peuvent constituer des preuves, de par la diminution de la consommation.
Le premier dossier déposé devant le Conseil d’Etat avait été initialement enregistré par la 9ème chambre, puis a été transféré, le 20 février 2017, à la 1ère chambre.
Parallèlement à cette réaffectation de chambre, le ministère de l’Environnement, qui était le seul adversaire désigné par la 9ème chambre, a été « rejoint » par Enedis, ce qui est pour le moins étonnant, puisque la contestation porte sur un texte législatif et sur une décision du Conseil d’Etat.
Vous pourrez suivre l’évolution des procédures sur la page :
http://www.santepublique-editions.fr/Linky-procedures.html
Je tiens à remercier tout particulièrement les 1600 signataires des Cahiers de doléances, ainsi que les 82 personnes qui ont participé, en septembre 2016, au financement de leurs significations par huissiers à 18 responsables institutionnels, pilotées par l’étude GRIFFON-WARET grâce aux 2496 euros reçus. Tous les donateurs qui nous ont envoyé leur adresse mail ont reçu un inventaire détaillé des participations, anonymisé.
Les Cahiers de doléances et les actes de signification sont en ligne ici :
http://www.santepublique-editions.fr/cahiers-doleances-contre-linky-gazpar-et-compteurs-d-eau.html
Toute personne ayant subi un préjudice relevant de la qualification pénale, et souhaitant intenter une action à l’encontre de l’un de ces destinataires, peut nous faire la demande de la version complète des Cahiers de doléances incluant les signatures, afin de la verser dans sa procédure (par exemple, les familles des personnes qui se sont suicidées après la pose du Linky – deux cas connus à ce jour).
Dans la France entière, l’étape suivante sera d’intenter des procédures pour chaque compteur déjà posé. Nous avons déjà déposé un premier dossier dans ce sens.
Toutes les précisions utiles sur ces procédures seront données ce soir à 19h lors d'un dîner-débat organisé dans le 17ème arrondissement de Paris (voir à la fin de ce mail).
UNE ULTIME LETTRE A ENVOYER A FRANCOIS HOLLANDE POUR QU'IL STOPPE LE
DÉPLOIEMENT DU LINKY AVANT SON DEPART
Le 23 avril 2017, dans deux mois, aura lieu le premier tour de l’élection présidentielle.
Un candidat, le maire et député de Yerres (91), s’est clairement prononcé contre le Linky.
On aimerait bien que tous les candidats en fassent autant.
Voir la vidéo postée le 15 février 2017 :
https://www.youtube.com/watch?v=XK__GB6o4_0
Pour M. Nicolas Dupont-Aignan, il ne s’agit pas seulement d’une posture à visée électoraliste, puisqu’il a fait voter le 11 avril 2016 une délibération interdisant les trois compteurs Linky, Gazpar et les compteurs d’eau :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/delib-YERRES-11-04-2016.pdf
J’ai rencontré le directeur territorial d’ENEDIS dans ce département de l’Essonne, Frédéric Boutaud, en octobre 2016. Il a affirmé, devant les élus d’une commune de ce département, que les délibérations de refus du Linky étaient « entachées d’illégalités ».
Pourquoi dans ce cas n’a-t-il pas attaqué celle de Yerres ?
Lors des contacts pris avec toutes les communes d’Île-de-France ayant délibéré, en préparation de la réunion du 8 septembre 2016, je me suis entretenue par téléphone avec le directeur de cabinet de M. Dupont-Aignan. Je lui ai demandé si leur délibération avait fait
l’objet d’un recours gracieux. Il m’a répondu que oui, le directeur territorial a prévenu M. Dupont-Aignan qu’il allait lui envoyer un recours gracieux. Ce dernier a alors répondu : « Faites votre travail, je ferai le mien ! ».
Le recours gracieux a bien été envoyé à la Commune de Yerres par ENEDIS, mais les choses en sont restées là. Ni ENEDIS, ni le préfet, n’ont ensuite attaqué cette délibération, et les délais sont aujourd’hui prescrits.
(En revanche, la commune de Burdignin (74), qui a utilisé ce modèle, a été attaquée).
Cette anecdote illustre le fait que lorsqu’un maire « montre ses muscles » et sa détermination à refuser le Linky, ENEDIS et la préfecture le laissent tranquille ! (le ministre de l’Intérieur, qui
chapeaute les préfets, était alors M. Bernard Cazeneuve, l’actuel Premier ministre).
Dans deux mois, M. François Hollande et son gouvernement devront rendre les clés de la Maison France.
Nous leur avons déjà tant écrit, sans jamais recevoir de réponse, que nous sommes fatigués de leur silence.
Néanmoins, une dernière action s’impose : les prévenir qu’il ne leur reste que deux mois pour nous délivrer du Linky avant que la Cour de Justice ne s’occupe d’eux.
Comme nous avons, tous, déjà beaucoup dépensé en lettre recommandées, significations, sommations, verrous sur les placards et barricades des compteurs, cette fois-ci nous nous contenterons d’actions « gratuites » :
- Une lettre recommandée adressée en franchise postale à M. le président de la République ; (toute lettre adressée au président de la République est gratuite même lorsqu’elle est adressée en recommandée, à condition de libeller l’enveloppe à l’attention de « Monsieur le président de la République », suivi de l’adresse, sans mentionner son nom).
- Des emails aux membres des cabinets ministériels, restés silencieux malgré les centaines de mails déjà reçus, et donc devenus complices.
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-dernier-avertissement-a-Francois-Hollande-et-son-gouvernement.rtf
Adresses mails des cabinets ministériels :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Linky-adresses-mails-dernier-avertissement-aux-cabinets-ministeriels.rtf
Pour tenir le compte du nombre de personnes ayant lancé ces ultimes avertissements, je vous remercie de bien vouloir adresser un mail intitulé : « J’ai averti M. Hollande et son gouvernement », mentionnant le numéro de votre bordereau de recommandé au président de
la République, à :
info@santepublique-editions.fr
S’agissant des délibérations des communes contre Linky, une quinzaine de délibérations ayant été suspendues par les tribunaux administratifs, il a été conseillé dès le mois de janvier 2017 aux communes concernées d’annuler impérativement leurs délibérations attaquées avant qu’elles ne soient condamnées à les retirer par le tribunal administratif. Cette annulation par la commune doit intervenir par une nouvelle délibération du Conseil municipal.
C’est très important ! En effet, cela permettra aux autres communes ayant utilisé le même modèle, mais dont la délibération ne peut plus être attaquée compte tenu des délais, d’être en capacité de la maintenir, et de la faire respecter, ce qui ne sera pas possible en cas d’annulation par le tribunal administratif.
Nous tenons à la disposition des personnes intéressées un nouveau modèle de délibération fondé sur les bases juridiques évoquées ci-dessus.
Pour le recevoir par mail, veuillez envoyer à :
info@santepublique-editions.fr
un mail intitulé « Nouveau modèle de délibération », en indiquant à quelle commune vous souhaitez le proposer (nom et département).
Ce nouveau modèle est fondé sur les délibérations de deux communes n’ayant pas été attaquées (Yerres, 91, et Lhuys, 02), et sur les nouveaux arguments issus de notre examen juridique.
A ce sujet, il est de mon devoir d’attirer votre attention sur la fragilité des modèles de délibération proposés la semaine dernière par Stéphane Lhomme et un cabinet d’avocats basé dans le 16ème arrondissement de Paris.
En effet, le seul non-respect du pack de conformité de la CNIL ne sera pas suffisant pour gagner les procédures : même si nous savons que c’est faux, il suffira qu’ENEDIS affirme, comme il le fait déjà depuis de nombreux mois, que les données du Linky ne sont transmises qu’une fois par nuit, pour que les communes perdent leurs procès. Les arguments présentés dans ces modèles de délibération ne sont pas étayés.
Quant à l’argument fondé sur la désaffection et le déclassement des compteurs, en tant que biens publics, il ne permet aux communes que de récupérer les anciens compteurs après leur enlèvement, mais pas de s’opposer au remplacement des compteurs actuels par des Linky.
De plus, les modèles proposés n’ayant pas encore été « testés », personne ne sait comment les préfets et ENEDIS réagiront, ni s’ils enverront des recours gracieux ou intenteront des procédures.
En tout état de cause, il serait souhaitable que toutes les communes dont la délibération a été attaquée se fassent connaître pour que soient rendus publics les modèles à ne plus utiliser par les nouvelles communes qui veulent résister au Linky.
Je regrette vivement que le conseil municipal de Valencisse (41), qui avait refusé d’annuler sa délibération après qu’elle eut été suspendue en référé en novembre dernier, refuse à présent de faire appel de la décision du tribunal administratif d’Orléans annulant sa délibération, au fond, d’autant que nous avons désormais des moyens juridiques solides à opposer à l’argumentation d’ENEDIS, et que nous lui avons proposé les services d’un avocat de droit public qui intervient dans le cadre de la prise en charge de l’assurance de la commune, sans honoraires supplémentaires.
Cette jurisprudence Valencisse porte préjudice à la résistance des communes contre Linky.
C’est pourquoi j’en appelle à tous les maires des communes attaquées, pour qu’ils annulent leur délibération AVANT que le tribunal administratif ne le fasse à leur place.
Le nouveau modèle que je propose est à leur disposition.
Bien sincèrement à vous,
Annie Lobé
http://www.santepublique-editions.fr
PS : Ci-joint également les conseils de M. Laye Camara du collectif Refus Linky Maisons-Alfort (94) pour faire face aux poseurs de Linky :
http://www.santepublique-editions.fr/objects/Conseils-pour-faire-face-aux-poseurs-de-Linky.pdf
Pour les Franciliens :
Annie Lobé donnera toutes les précisions utiles sur les actions judiciaires en cours,
ce samedi 25 février 2017 à 19h
Dîner débat à la crêperie
Armoric Saveurs
95, rue de Saussure
75017 PARIS
http://www.santepublique-editions.fr/comment-refuser-le-compteur-linky-chez-vous.html
Réservation souhaitée :
01 40 53 93 47A
Un menu est proposé en cas d'affluence.
Annie Lobé, les huissiers Griffon-Waret et la sommation de ne pas faire à 60€ l'unité examinés par la Justice.
RépondreSupprimerALERTE:
Le président de la Chambre Régionale des Huissiers de Justice du ressort de la Cour d'Appel de Versailles informe, à la date du 28 JUIN 2017, qu'il a saisi le Parquet du Procureur de la République de Nanterre afin que ce dernier examine les transactions entre Annie Lobé / et les huissiers Griffon-Waret relatives aux sommations de ne pas faire à ERDF/ENEDIS. Une enquête judiciaire est en cours.
Le Président de la Chambre Régionale des Huissiers de Justice écrit à la date du 28 JUIN 2018:
"La Chambre Régionale se réserve le droit de donner la suite qui conviendra à votre demande une fois que les services judiciaires auront fait connaitre leur appréciation de la situation décrite dans votre envoi".
Il serait sage, pour l'heure, d'ignorer la recommandation de Madame Annie Lobé et de NE PLUS envoyer de sommation de ne pas faire aux huissiers Griffon-Waret jusqu'à ce que la Justice se prononce sur la légalité de leur échanges. ENEDIS ignore la"sommation de ne pas faire" car elle n'a aucune valeur juridique devant les tribunaux français.
Bonjour.
SupprimerIl est dommage que ce commentaire ne soit pas signé : ainsi nous ne savons pas s'il ne s'agit pas au contraire d'une tentative d'ENEDIS pour faire cesser ces interventions qui le gênent. Tout est possible.
Mon commentaire donne trois sources qui permettent de vérifier la véracité de l'information :
Supprimer1- Le président de la Chambre des Huissiers de Justice du ressort de la Court d'Appel de Versailles. Voici son adresse électronique professionnelle: paulloisillier@aol.com
2- Les huissiers Griffon-Waret, faciles à trouver, leurs coordonnées sont données une multitude de fois sur le site d'Annie Lobé: selarl.griffonclotilde@orange.fr,SELARL GRIFFON-WARET ASSOCIES
Huissiers de Justice Associés
Près le Tribunal de Grande Instance
de NANTERRE
26, rue du Docteur Roux B.P.83 – 92704 Colombes Cedex
Tel : 01.42.42.66.35 Fax: 01.42.42.77.79
http://www.huissier-colombes.com
3- Annie Lobé elle-même sur son site ou à cette adresse électronique: info@santepublique-editions.fr
44contre linky a les coordonnées de l'auteur de ce commentaire:
Christian Clanet à: cclanet2000@gmail.com
Bonjour et merci, Christian. Nous allons donc le signaler.
SupprimerJ'ajoute que c'est Enedis qui affirme que cette sommation est sans valeur, vu qu'il n'y a pas eu de jugement le confirmant.
Face aux quotidiens abus de pouvoir par cette société, il faut pourtant que les citoyens aient la possibilité de se défendre. Après tout, c'est bien Philippe Monloubou lui-même, devant une commission parlementaire qui le 7 février 2015 a déclaré qu'il ne pouvait pas obliger les citoyens à accepter le CAPTEUR. C'est lui-même qui emploie ce terme, indiquant par là qu'il s'agit d'un matériel différent d'un simple instrument de métrologie apte à déceler la consommation d'énergie : il y a donc en la matière rupture du contrat.
Seul ennui, dans notre pays aujourd'hui, on constate avec désolation que le droit ne prime plus quand la force s'en moque. Y compris, hélas, avec parfois le concours des "forces de l'ordre" détournées de leur mission.
Rebonjour modérateur,
SupprimerAccident de manipulation tout à l'heure. J'ai envoyé par accident un texte incomplet. Peux-t-on le récupérer et le terminer?
Merci
Bonjour.
RépondreSupprimerJe ne vois pas du tout le texte en question. Difficile dans ces conditions d'y apporter quelque chose.
Une précision : la lettre d'Annie Lobé a depuis longtemps été remplacée par une version plus musclée. Celle-ci est bien plus élaborée que la version Artémisia, A MON AVIS (qui ne vaut que ce qu'il vaut)
Mail que j'ai reçu sur cette affaire Lobé Warret GriffonAlerte de Robin des toits :
RépondreSupprimerAnnie Lobé, les huissiers Griffon-Waret et la sommation de ne pas faire à 60€ l'unité traînés devant la Justice par la Chambre Régionale des Huissiers.
Le président de la Chambre Régionale des Huissiers de Justice du ressort de la Cour d'Appel de Versailles informe,
à la date du 28 JUIN 2017, qu'il a saisi le Parquet du Procureur de la République de Nanterre afin que ce dernier
examine la nature des liens entre Annie Lobé / et les huissiers Griffon-Waret relatifs aux sommations de ne pas faire à ERDF/ENEDIS.
Une enquête judiciaire est en cours.
Le Président de la Chambre Régionale des Huissiers de Justice écrit à la date du 28 JUIN 2018:
"La Chambre Régionale se réserve le droit de donner la suite qui conviendra à votre demande une fois
que les services judiciaires auront fait connaitre leur appréciation de la situation décrite dans votre envoi".
Il serait sage, pour l'heure, d'ignorer la recommandation de Madame Annie Lobé et de NE PLUS envoyer de sommation de ne pas faire aux huissiers Griffon-Waret jusqu'à ce que la Justice se prononce sur la légalité de leur échanges.
De plus, ERDF/ENEDIS ignore "la sommation de ne pas faire" car elle n'a aucune valeur juridique devant les tribunaux français.....
bon en cherchant bien pas trouvé de chambre régionale ...juste cela .... mais peut etre je n'ai pas cherche au bon endroit
http://36huissiers.com/annuaire/loisillier-paul-chatenay-malabr
L'adresse e-mail professionnelle de LOISILLIER PAUL est paul.loisillier@huissier-justice.fr. et non pas celle indiquee par Mr Clanet
pas de site internet , et nulle mention comme quoi il est president de la chambre regionale des huissier ( enfin cherché et pas trouvé )
de plus je n'ai pas trouve de chambre regionale d'hussier de justice pour les Hauts de Seines mais une chambre départementale d'huissier pour les Hauts de Seines
( le 92 dont dépent le cabinet Warret Griffon)
http://www.ca-versailles.justice.fr/index.php?rubrique=10871&ssrubrique=10901
https://www.pagesdupalais.com/tribunal/chambre-national-huissier/hauts-de-seine-3268
dont le president n'est pas Paul Loisilier
donc avec ces elements , permettez moi de douter de la veracité de tout cela
Bonjour Papounet.
SupprimerJe pense moi aussi que c'est une tentative de déstabilisation de la part d'Enedis, qui est bien ennuyée de ces assignations. De toute façon nous ne lâchons rien. Je rappelle ici cette info reçue hier, communiquée par la Dépêche du Midi : un compteur non Linky a été réinstallé chez une dame de Gaillac, après un bras de fer où la dame a été sans électricité pendant deux semaines. Le collectif local Anti-Linky avait amené un huissier pour le cas où au dernier moment Enedis n'aurait pas obtempéré. Le travail citoyen finit par payer !
Grace au grand professionnalisme du cabinet d'huissiers Griffon Waret de Colombes, ENEDIS m'a installé le compteur Linky à l'installation duquel je cherchais à m'opposer.
RépondreSupprimerL'huissier mandaté le 25/05/2018, puis relancé le 30/05/2018 a finalement effectué la "sommation de ne pas faire", le 31/05/2018 au siège d'ENEDIS.... sans me retourner la signification attestant la réalisation effective de la prestation.
J'ai relancé l'huissier par mail le 05/06/2018... puis le 06/06/2018, par téléphone, au moment même où, alors que j'étais sur mon lieu de travail, on m'annonçait qu'un opérateur mandaté par ENEDIS était en train de remplacer le compteur de mon domicile par un compteur "Linky".
Le cabinet m'a alors adressé, dans la seconde, les éléments attendus depuis près d'une semaine... trop tard évidemment pour que je les transmette en recommandé à la mairie de mon domicile pour faire obstacle à l'intervention.
Je veux saluer une nouvelle fois la contribution décisive du cabinet d'huissiers de justice Griffon Waret à ce lamentable fiasco dont j'aurai, seul, à subir les conséquences !
Maintenant j'ai un compteur communiquant Linky alors que j’avais fait le nécessaire pour empêcher cette installation, et cela m'a coûté les 90€ correspondants au coût de la prestation d'huissier scrupuleusement bâclée par le cabinet GRIFFON WARET de COLOMBES.
Dire que j'aurais pu, comme tout un chacun, avoir le même problème gratuitement !
Pour ce qui me concerne, le cabinet d'huissiers GRIFFON WARET de COLOMBES aura été, à mon préjudice, un parfait allié d'ENEDIS.
J'ai demandé le remboursement des 90€ que m'a coûté leur caricature de prestation... je n'ai pour l'instant pas de réponse.