Madame Annie Lobé nous informe d'une nouvelle façon vicieuse et illégale de procéder de la part de certains poseurs.
Après refus du compteur, ils retirent le fusible de sécurité placé AVANT le compteur, et s'en vont. Résultat : vous n'avez plus de courant. En plein hiver, les résistants cèdent souvent.
D'où un appel aux électriciens de nos villes : vous qui avez réellement les qualifications pour intervenir sur des circuits en charge (ce que généralement les poseurs N'ONT PAS), vous pouvez intervenir pour remettre le courant aux personnes lésées ainsi.
En tout état de cause, quand vous êtes témoin d'un incident, ou un accident concernant les compteurs, Madame Lobé vous invite à porter ce témoignage sur un document CERFA bien précis.
La résistance grandit et s'organise : désormais, à ce jour, ce sont 317 communes qui ont refusé le Linky, dont Aix en Provence (140 000 habitants). Rapporté aux 700 et quelques communes concernées actuellement par le déploiement, c'est loin d'être négligeable. Seuls les tribunaux administratifs, dans un an ou deux, seront en mesure de porter un jugement sur la légalité de décisions communales de plus en plus fondées juridiquement.
Il faut rappeler que le défaut d'assurance sur ces poses d'appareils est patent puisque ENEDIS refuse de donner le nom de la ou des compagnies susceptibles de la couvrir (la maison-mère EDF est dans un déficit grave, rappelons-le), ainsi que les copies des polices d'assurance : il est à craindre effectivement que le défaut d'assurance soit avéré. Faudra-t-il qu'une catastrophe intervienne pour trancher à vif dans le malheur des victimes (incendie d'une école par exemple, causé par la défectuosité des nouveaux compteurs et/ou de leur pose).
Une question se pose : les compteurs connectés sont-ils homologués, comme doivent l'être tous les appareils de métrologie ? Ont-ils le label CE ? En tout cas, une recherche sur Internet se révèle vaine.
Continuons, tous ensemble.
Pour le collectif,
Jean-Claude
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